Grand favori de la compétition depuis le début, Chelsea n’a pas manqué à ses devoirs. Les Blues ont assumé leur statut et se retrouvent désormais en demi-finales. Face à eux, le petit poucet du dernier carré, Djurgardens. Les Suédois seront certainement déjà très heureux d’être là, car même s’ils ambitionneront de rejoindre la finale, la tâche semble impossible. Car les Londoniens marchent littéralement sur la compétition. Un rouleau compresseur qui n’est pas toujours formé par l’équipe type, d’ailleurs, Enzo Maresca donnant régulièrement sa chance aux jeunes. C’est dire à quel point les Anglais sont au-dessus.
Djurgardens doit-il pour autant baisser les bras d’entrée ? Bien évidemment que non. Les Suédois ont mérité leur place en demi-finale de la Conference League. Ils pourront prendre exemple sur le Legia Varsovie qui, au tour précédent, a bousculé Chelsea durant une mi-temps à l’aller et s’est même imposé au retour. Rien n’est impossible, même si ce sera très difficile. D’autant que ce match aller se joue en Suède, ce qui implique donc que le retour, potentiellement décisif, se fera devant les fans des Blues.
Antony, l’arme du Betis ?
L’autre demi-finale mettra aux prises le Betis et la Fiorentina. Le match aller se jouera en Andalousie, le Betis ayant pour mission de faire une belle différence, ce jeudi, dans ses installations. Les Sévillans pourront s’appuyer sur Antony, l’ailier brésilien prêté par Manchester United. Alors qu’il était en perdition en Angleterre, le joueur a retrouvé goût au football au Betis. Véritable facteur X de son équipe, il pourrait être l’élément décisif de cette demi-finale aller.
La Fiorentina a du répondant, avec David De Gea au but et Moise Kean en attaque. Sans oublier des joueurs comme Luca Ranieri ou Rolando Mandragora. Mais contrairement au Betis, les Florentins sont un peu moins impressionnants. Au précédent tour, ils ont failli se faire avoir par les Slovènes de Celje.
