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Moins d’un an après une descente avec Burnley, Vincent Kompany a retourné les sceptiques en guidant le Bayern Munich vers un nouveau sacre national. Ce succès, qu’il n’imaginait pas dix ans plus tôt, « n’est pas une revanche » pour l’ancien Diable rouge, confie-t-il à la presse. Mais c’est une étape dans un parcours où les victoires ne sont jamais tenues pour acquises.

Loin des projecteurs, il continue de valoriser ses joueurs plutôt que de se tirer la couverture. À ses yeux, un entraîneur efficace ne s’illustre pas par des discours mais par sa capacité à transmettre ce qu’il aurait aimé recevoir. Il l’affirme : seul un groupe solide peut gagner, peu importe la réputation du coach.

Une méthode assumée

À Munich, il a rapidement su fédérer autour de lui des figures comme Neuer, Kimmich ou Müller. Un contraste marquant avec les critiques qui, à son départ d’Anderlecht en 2022, le décrivaient comme froid ou trop académique. Kompany, lui, préfère ignorer les étiquettes. Il mise sur sa capacité à créer du lien, sur le terrain comme en dehors, et n’accorde que peu d’importance à la perception extérieure. Pour lui, la simplicité peut suffire à faire naître des soupçons, surtout en Belgique.

© Sp24-1176-227/Sportphoto24/Photo News

Face aux défaites, comme le 4-1 concédé à Barcelone, il ne s’est pas laissé pas abattre. Ces moments ont nourri sa vigilance, renforcé son écoute du vestiaire et ravivé sa motivation. « Tenir bon », dit-il, suffit parfois à faire la différence.

Le cœur à Anderlecht, l’esprit tourné vers l’avenir

Malgré ses nouvelles fonctions en Allemagne, Kompany garde un lien profond avec Anderlecht. Plus qu’un club, c’est un pan de sa vie. Il se souvient de ses années dans les tribunes, puis sur le terrain, et surtout de cette génération issue de Neerpede avec laquelle il a tissé des liens uniques. La relation avec « le club », au sens large, reste intacte.

Aujourd’hui, alors que ses enfants courent trop vite pour qu’il puisse encore les tacler (selon ses dires), Kompany veille à préserver les moments familiaux, malgré les exigences du métier. Et si la fête du titre l’attend contre Mönchengladbach, c’est le match, avant tout, qu’il attend avec impatience.

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Football

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