GP de Belgique 1992 : sa première victoire
Michael Schumacher n’a pas attendu longtemps avant de débloquer son compteur de victoires. Un an à peine, et sur la même piste où il a commencé sa carrière : Spa-Francorchamps, le plus beau circuit du monde. Les Williams et Nigel Mansell, futur champion, dominent la saison. L’une des plus belles moustaches du sport auto a remporté 8 des 11 premiers GP ! Sauf que sur un tracé aussi exigeant sous la pluie, Schumi montre toute l’étendue de son talent avec sa Benetton. Le pilote britannique, deuxième, est relégué à plus de 30 secondes ! Une première victoire qui en appellera beaucoup d’autres pour ce champion en devenir.
GP de Monaco 1997 : l’un de ses terrains de jeu favori
Pour gagner à Monaco, il faut des talents d’équilibriste et un sang-froid à toute épreuve. Avec 5 victoires en principauté, le Baron rouge n’est devancé que par Ayrton Senna (6 victoires). Et celle de 1997 est sans doute sa plus belle. Les conditions sont à nouveau dantesques, et le rythme est tellement ralenti que la limite des deux heures est atteinte après 62 tours (au lieu des 78 prévus). Pas un souci pour Schumi qui se balade dans les rues de Monaco, après avoir fait le bon choix de pneus dès le départ. Résultat ? 53 secondes d’avance sur le deuxième, et un tour d’avance sur le 5e, avec seulement 10 victoires à l’arrivée.
Grand Prix de France 2004 : la victoire à quatre arrêts
Quatre arrêts au stand et une victoire ? C’est la stratégie adoptée par Schumacher et Ferrari pour venir à bout de Fernando Alonso et de sa Renault, très rapides à Magny-Cours. Des arrêts courts pour changer de pneus et ravitailler en essence, et un rythme effréné imposé par le pilote allemand qui enchaine des tours de qualification pour creuser l’écart sur l’Espagnol. Le tour le plus lent de la Ferrari sera même… meilleur que le tour le plus rapide enregistré par Fernando Alonso !