Sur le circuit exigeant d’Imola, Max Verstappen a une nouvelle fois démontré pourquoi il est quadruple champion du monde. Deuxième sur la grille derrière Oscar Piastri, le Néerlandais a pris l’ascendant dès les premiers virages grâce à une manœuvre aussi audacieuse que décisive. Il a ainsi transformé un départ moyen en une prise de pouvoir stratégique dès le troisième virage, profitant d’un léger flottement de Piastri et de la pression exercée par George Russell.
Installé en tête, Verstappen a contrôlé la course de bout en bout, malgré deux neutralisations qui auraient pu bouleverser la hiérarchie : une voiture de sécurité virtuelle au 30e tour, puis une intervention réelle à une quinzaine de tours de l’arrivée. Dans les deux cas, le pilote Red Bull a su relancer parfaitement la machine, maintenant à distance les McLaren pourtant proches dans les derniers kilomètres.

McLaren sur le podium, Ferrari à la peine
Derrière l’intouchable Verstappen, la bataille s’est jouée entre coéquipiers chez McLaren. Lando Norris, mieux chaussé en pneus neufs après la seconde neutralisation, a pris le meilleur sur Oscar Piastri pour s’offrir la deuxième place. L’Australien, qui restait sur trois victoires consécutives, conserve néanmoins la tête du championnat, mais voit son avance se réduire.
Côté Ferrari, le week-end fut mitigé. Si Lewis Hamilton a réalisé une impressionnante remontée de la 12e à la 4e place, Charles Leclerc, lui, a terminé 6e après être parti 11e. Frustré, le Monégasque a pointé du doigt l’impact des neutralisations qui l’ont privé d’un passage stratégique aux stands.
Ce Grand Prix d’Émilie-Romagne, qui marquait aussi le 400e départ de l’écurie Red Bull, restera surtout comme la 65e victoire en carrière de Verstappen. Une performance solide qui remet le champion en titre dans la course au sommet. Rendez-vous dimanche prochain à Monaco pour la suite du duel !