La Formule 1 revient en Espagne pour clore la première séquence européenne du calendrier, après Imola et Monaco. Mais cette étape a un goût particulier : Barcelone organise son ultime Grand Prix en tant qu’hôte principal de l’épreuve espagnole. À partir de 2026, Madrid prendra le relais, même si le circuit catalan espère se maintenir au programme mondial sous une nouvelle appellation.
Sur le plan sportif, les projecteurs sont braqués sur McLaren. L’écurie britannique domine nettement le championnat avec six victoires en huit courses et un confortable avantage de 172 points sur Mercedes au classement des constructeurs. Grâce à sa récente victoire à Monaco, Lando Norris talonne désormais son coéquipier Oscar Piastri au classement individuel, ce dernier n’étant plus qu’à trois points.
Mais cette suprématie pourrait toutefois vaciller à Barcelone. En cause : un durcissement du règlement concernant la flexion des ailerons avant. Bien que les monoplaces de McLaren aient été validées par la FIA, Red Bull et Ferrari dénoncent leur souplesse supposée supérieure, ce qui conférerait un avantage aérodynamique. Les nouveaux contrôles mis en place pour ce Grand Prix pourraient donc redistribuer les cartes. Mais n’oublions pas non plus que Max Verstappen reste la référence absolue sur ce tracé. Il s’y est imposé trois fois de suite. Et du côté de chez Ferrari, c’est le mystère : Leclerc est cinquième au général, mais se montre très irrégulier sur ce circuit tandis que Lewis Hamilton cherche toujours ses marques sur la voiture.
Alonso, une légende en quête de points
Autre moment fort attendu du week-end : le 410e départ en Grand Prix de Fernando Alonso. Le vétéran espagnol, qui fêtera ses 44 ans cette année, reste une figure majeure du paddock. Vainqueur à Barcelone en 2006 (Renault) et en 2013 (Ferrari), il n’a cependant pas encore inscrit le moindre point cette saison, à l’instar de Franco Colapinto ou de Gabriel Bortoleto.
En marge de la compétition, Alonso vient d’être nommé ambassadeur officiel du circuit catalan. Ce rôle symbolique vise à promouvoir l’infrastructure à l’international et à soutenir la formation de jeunes talents dans l’univers du sport automobile. Une manière pour le double champion du monde de rester engagé, au-delà de ses performances sur la piste. Le Grand Prix d’Espagne s’annonce donc comme une course très intéressante et peut-être charnière, à la fois sur le plan technique et historique. Rendez-vous ce dimanche à 15h00 !
