Après trois saisons en Turquie, 136 matchs, 25 buts, 44 assists, 3 titres, 1 Coupe et 1 Supercoupe, Dries Mertens a quitté Galatasaray. À 38 ans et en fin de contrat, l’ancien Diable Rouge a refermé un des beaux chapitres de sa carrière. Mais ce que tout le monde se demande, c’est s’il s’agissait du dernier chapitre ou si un autre pourrait encore être écrit.
Au moment de ses adieux avec le Gala, Mertens était très ému car, comme il l’avouait, il ne savait pas lui-même ce qu’il allait faire. « Je n’ai pas encore pris de décision », a déclaré Mertens au Het Laatste Nieuws. « Je dois en parler avec ma femme. Nous prendrons cette décision ensemble, c’est certain. Il se peut que je travaille ailleurs, mais il se peut aussi que j’arrête le football. »

Un retour en Belgique ?
S’il prend la décision de continuer, pourquoi ne pas envisager un retour en Belgique. Dries Mertens n’a jamais joué en Jupiler Pro League. En 2006, après une saison en D3 avec Alost, il avait pris la direction des Pays-Bas. Pour lui, ce serait une manière de boucler la boucle tout découvrant un nouveau championnat.
On peut évidemment se demander si le Diable aux 109 caps a encore le niveau. Et la réponse est très certainement affirmative. Lors de sa dernière saison en Turquie, malgré son âge avancé, Mertens faisait partie des incontournables. Il a disputé 52 matchs, inscrit 6 buts et donné 21 assists ! Une preuve qu’il est encore terriblement affuté.
Reste à voir si un club en Belgique pourra offrir à l’ailier ce qu’il touchait en Turquie. Lors de sa dernière année de contrat, le Belge percevait 2,9 millions d’euros annuellement. Un salaire sur lequel peu de clubs en Pro League peuvent s’aligner. Peut-être uniquement le Club Bruges ?
Dernière pige lucrative ?
A moins que Mertens, s’il ne prend pas sa retraite, tente d’obtenir un dernier contrat juteux dans un championnat du golfe ? Il pourrait y performer sans trop de mal tout en garnissant son compte en banque. Mais est-ce son genre, lui qui a privilégié le cœur à l’argent ? Poser la question, c’est peut-être y répondre.