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Sous la direction de la sélectionneuse Elisabet Gunnarsdottir, les joueuses belges bénéficieront d’abord d’une pause de dix jours avant de plonger pleinement dans leur préparation. Un premier test les attend le 20 juin à Valenciennes avec un match amical face à la France, demi-finaliste du dernier Euro. Et le 26 juin, elles disputeront leur match d’adieu face à la Grèce sur le sol belge.

La confiance grandit, mais il y a encore du travail

La victoire contre le Portugal est intervenue dans un contexte de grande pression et l’équipe a répondu présente. La capitaine Tessa Wullaert s’est une fois de plus distinguée, tant par ses actions décisives que par son rôle de leader sur et en dehors du terrain. Son calme après la rencontre n’a rien enlevé à son implication — derrière cette attitude posée se cache une perfectionniste déterminée.

Depuis l’arrivée de Gunnarsdottir, une nouvelle dynamique souffle sur le groupe. L’accent est mis sur l’initiative et l’intensité. L’équipe paraît plus affûtée, plus audacieuse. La coach islandaise n’hésite pas non plus à innover sur le plan tactique, en passant notamment à une défense à cinq, ce qui a renforcé la solidité défensive. Tous ses essais n’ont pas été des succès, mais sa volonté d’oser est à saluer.

© Tomas Sisk/Photo News

Direction Sion avec ambition

La phase de groupes à l’Euro ne sera pas de tout repos, avec des confrontations contre l’Italie (3 juillet), l’Espagne qui est championne du monde (7 juillet) et une revanche face au Portugal (11 juillet). Le match d’ouverture contre l’Italie s’annonce crucial. Un bon résultat pourrait ouvrir la voie vers les quarts de finale – un objectif clair pour les Belges qui veulent s’affirmer parmi les huit meilleures nations européennes.

Des points d’attention subsistent toutefois : il faut mieux gérer la possession face à des adversaires de force similaire, contrôler le rythme du jeu et limiter les pertes de balle. Le poste de gardienne reste aussi à clarifier, avec Nicky Evrard et Lisa Lichtfus qui sont toujours en concurrence. Il est aussi temps de créer des automatismes avec la ligne défensive.

Avec un style de jeu rafraîchi, une implication collective renforcée et des cadres comme Wullaert, la Belgique semble prête à franchir un nouveau cap. Cet Euro pourrait bien être le tremplin vers les sommets européens, mais à condition de faire preuve d’audace et de cohésion.

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Football

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