À quelques heures du lancement de la première édition élargie de la Coupe du monde des clubs, l’enthousiasme tarde à se manifester. Le match d’ouverture, prévu à Miami entre l’Inter Miami de Lionel Messi et le club égyptien d’Al Ahly, peine à mobiliser les foules. Le Hard Rock Stadium qui peut accueillir plus de 64.000 spectateurs ne devrait compter qu’environ 25.000 fans selon les données révélées par The Athletic. Un démarrage en demi-teinte qui inquiète évidemment la FIFA, bien décidée à faire de cette compétition une vitrine mondiale.
Tarifs en chute libre
Le manque d’engouement se mesure aussi à l’effondrement spectaculaire des prix des billets. Initialement affichées à 306 euros pour l’ouverture, les places se négocient aujourd’hui autour de 50 euros. Même les tickets premium proposés à plus de 700 euros il y a encore quelques mois peinent à séduire malgré des rabais massifs. Le paradoxe est cruel : une compétition censée concurrencer les plus grandes, mais qui peine à vendre même à prix cassé.
Une affiche peu séduisante
Le manque d’attrait de l’affiche Inter Miami – Al Ahly explique en partie la désaffection du public. Si certaines rencontres, comme celles impliquant le Real Madrid ou Boca Juniors, suscitent davantage d’intérêt (notamment Boca-Bayern ou Real-Al Hilal), l’ouverture n’offre ni choc de titans ni enjeu majeur. À cela s’ajoutent les complications administratives : renforcée par la politique migratoire stricte du président Donald Trump, la nécessité d’obtenir un visa pour se rendre aux États-Unis refroidit les ardeurs de nombreux fans internationaux.
La FIFA espérait frapper fort avec cette nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, mais le match d’ouverture révèle déjà un démarrage poussif. Reste à voir si les affiches plus prestigieuses à venir parviendront à inverser la tendance. Pas si sûr…
