Avec ses cinq étapes variées et un profil plus équilibré que jamais, le Tour de Belgique 2025 est bien plus qu’une répétition avant le mois de juillet. Cette édition promet du spectacle sur tous les terrains : des lignes droites pour les bolides, des chronos pour les spécialistes et des côtes piégeuses pour les audacieux.
La première partie du parcours donne le ton : deux étapes plates entre Merelbeke et Knokke-Heist, puis Beringen et Putte, idéales pour les hommes rapides. On attend avec impatience le duel entre les sprinteurs belges Tim Merlier et Jasper Philipsen, mais d’autres noms comme Molano, Van Uden ou Kristoff pourraient jouer les trouble-fête.
Le vendredi marque un tournant : un contre-la-montre individuel de 9,6 km à Ham où le géant italien Filippo Ganna pourrait bien asseoir sa domination. Mais attention à Alec Segaert, le jeune espoir belge qui rêve d’un coup d’éclat sur ses terres, ou encore Ethan Hayter, discret mais redoutable.c
Le clou du spectacle ? L’étape reine du samedi à Durbuy, avec son profil digne d’une classique ardennaise. Le Mur de Durbuy, ses pentes raides et ses enchaînements de bosses seront le théâtre d’une bataille pour le général. Thibau Nys, qui brille sur ce type de terrain, pourrait faire basculer la course dans une autre dimension.
La dernière étape, entre Landen et Bruxelles, servira d’épilogue en terrain connu, mais gare aux surprises de dernière minute. Le classement général pourrait encore changer d’épaules si les écarts restent serrés.
Pas besoin de traverser les Alpes ou les Pyrénées pour vibrer, cette édition 2025 du Tour de Belgique semble taillée pour offrir une semaine de cyclisme total. Qui succèdera au norvégien Soren Waerenskjold ?
