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Une légende jaune à… 500 000 euros

Chaque année, le vainqueur du classement général du Tour de France grimpe sur les Champs-Élysées avec un maillot jaune… et un joli chèque de 500 000 €. C’est la plus grosse prime de l’épreuve. Mais, dans le cyclisme, pas de superstar solo : la plupart des équipes redistribuent les gains entre tous les coureurs, voire même au staff technique. Autrement dit, même le héros du Tour n’empoche pas tout. Un esprit collectif encore bien vivant sur la Grande Boucle.

11 000 euros pour une victoire d’étape : pas si simple

Les fameuses victoires d’étape rapportent 11 000 € au premier, puis des montants dégressifs jusqu’à la 20ᵉ place (300 €). Là encore, les gains sont bien réels… mais très disputés. Chaque jour, c’est une guerre tactique pour les leaders, les sprinters, les échappés et les équipiers. Une victoire peut rapporter plus que trois semaines de salaire pour certains baroudeurs.

Maillots, points, pois et jeunesse dorée

  • Le maillot vert (classement par points) et le maillot à pois (meilleur grimpeur) offrent chacun 25 000 € au vainqueur final.
  • Le maillot blanc (meilleur jeune) permet de décrocher 20 000 €.
  • Et chaque jour passé dans l’un de ces maillots ? C’est une petite prime quotidienne : 500 € pour le jaune, 300 € pour les autres.
© Jan De Meuleneir/Photo News

La combativité récompensée

Chaque jour, un jury désigne le coureur le plus combatif. Cela lui rapporte 2 000 €, et à la fin du Tour, le « Super Combatif » gagne 20 000 €. Une manière de récompenser ceux qui n’auront pas gagné, mais qui ont offert du spectacle.

Primes secondaires mais pas anecdotiques

Ajoutez à cela :

  • Sprint intermédiaire : jusqu’à 1 500 € par jour
  • Grands cols : de 200 à 800 € selon la difficulté
  • Prix d’équipe : 2 800 € pour l’équipe la plus rapide du jour
  • Primes souvenirs (ex. Tourmalet, Loze) : 5 000 € chacun
  • Meilleur équipier : jusqu’à 3 000 €

Un total de 2,3 millions d’euros à se partager

Au total, les primes du Tour de France s’élèvent à 2,3 millions d’euros. C’est énorme, mais cela reste à relativiser face à d’autres sports majeurs : c’est le salaire mensuel d’un bon joueur de Ligue 1. Et pourtant, les coureurs, eux, souffrent chaque jour, prennent des risques, affrontent la ch

À l’arrivée : le prix de la souffrance

Alors non, ils ne roulent pas « pour rien ». Mais ils ne roulent pas non plus pour des millions. Le Tour de France, c’est un pactole… à la sueur de tous. Un effort collectif pour un gain collectif. Et une chose est sûre : si certains rêvent de gloire ou de fortune, les coureurs, eux, rêvent d’abord de franchir la ligne. Qu’ils soient héros d’un jour ou porteurs de jaune, ils roulent surtout pour l’histoire.

Catégories :
Cyclisme

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