C’est une première qui va faire date. Ce samedi, la Professional Fighters League (PFL), deuxième organisation mondiale de MMA, organise son tout premier événement en Belgique à l’ING Arena de Bruxelles. Le choix de la capitale n’est pas anodin : initialement prévu à Paris, le gala avait été annulé au printemps. Bruxelles est alors apparue comme une alternative stratégique, à la fois proche géographiquement et déjà identifiée comme une ville potentielle d’accueil par l’organisation.
La présence de Patrick Habirora, étoile montante belge du MMA, a aussi pesé dans la balance. Le combattant avait lui-même appelé de ses vœux un événement PFL dans son pays. Son charisme et sa popularité, visibles dès la pesée publique où il a été acclamé ce vendredi, contrastent avec les sifflets réservés à son adversaire Danny Roberts. Avec plus de 6.000 billets vendus, le PFL Bruxelles s’impose d’ores et déjà comme un succès, surpassant les attentes ;
La victoire belge ?
Patrick Habirora s’apprête à disputer le combat le plus exposé de sa jeune carrière professionnelle. Invaincu chez les pros (6-0), le Namurois de 24 ans entre dans la cage du PFL non seulement en vedette de la soirée, mais aussi en ambassadeur d’un MMA belge en pleine ascension. Face à lui, un vétéran aguerri : l’Anglais Danny Roberts, ancien pensionnaire de l’UFC fort de 18 victoires pour 8 défaites. Ce duel symbolise bien plus qu’un simple affrontement sportif : il cristallise les espoirs d’un public belge avide de performance et d’un combattant qui veut gravir les échelons mondiaux.
Pour franchir un cap, Habirora devra frapper fort et marquer les esprits. Son objectif est clair : offrir un spectacle spectaculaire, idéalement une victoire par K.-O. rapide, afin de justifier son statut de star montante et d’envoyer un message à la scène internationale. Un succès convaincant face à un nom référencé propulserait le Belge dans les radars des grandes ligues tout en consolidant l’intérêt du PFL pour la Belgique. Car pour Habirora, l’enjeu n’est pas seulement de gagner : c’est de performer avec éclat, en pleine lumière.
Des ambitions de long terme
Cette première réussie ne sera pas un simple coup d’essai. En coulisses, la PFL confirme déjà étudier deux nouvelles dates en Belgique, potentiellement hors de Bruxelles. La ligue américaine connue pour son positionnement plus « familial » que l’UFC adapte son calendrier aux dynamiques locales et au soutien populaire. En Belgique, les ingrédients semblent réunis. Par ailleurs, Patrick Habirora s’est engagé pour cinq combats avec la ligue en dix-huit mois et il devrait d’ailleurs remonter dans la cage à Lyon en décembre. En attendant, le gala bruxellois promet une soirée de spectacle.
