Malgré un départ retardé par la météo, le peloton a vécu une journée globalement tranquille sur les routes du Nord. Annoncée comme favorable aux puncheurs, l’étape a parfaitement respecté le scénario attendu. Dans les deux dernières bosses du parcours, les attaques se sont multipliées.
Van Der Poel est resté attentif face aux offensives françaises de Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) et Romain Grégoire (Groupama-FDJ). Imperturbable, il a ensuite réglé le sprint final devant un Tadej Pogacar bien emmené par son équipe UAE-XRG, et Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike), troisième du jour.
Bravo à Bruno Armirail qui a été désigné combatif du jour.
Le point sur les classements:
Maillot jaune
Mathieu van der Poel retrouve donc le maillot jaune déjà porté lors des éditions précédentes. Grâce à sa victoire sur le sprint, il dérobe le graal à son coéquipier Philipsen. Tadej Pogacar prend lui la seconde place et Jonas Vingegard la troisième.
Maillot vert
Le maillot du classement par points ne connait pas de changement de leader. Philipsen conserve son maillot vert avec 17 points d’avance sur Girmay.
Maillot à pois
Tadej Pogacar remporte le maillot à pois du meilleur grimpeur avec .. 3 points. Nous aurons donc l’occasion (rare) de le voir revêtir le maillot durant la course.
Maillot blanc
Biniam Girmay concède son maillot du meilleur jeune au français Kevin Vauquelin.
Faits marquants du jour
Une échappée à “animer” la course durant 120km avant d’être reprise par le peloton sans surprise. L’étape était sur papier calme et destinée aux puncheurs: un scénario vérifié. Une journée plutôt tranquille pour le peloton au lendemain d’une première étape chahutée.
A noter, le vol de onze vélos pour l’équipe Cofidis dans la nuit de samedi à dimanche. Un larcin estimé à plus de 50.000 euros « La porte du camion-atelier a été forcée et onze de nos vélos ont été dérobés malgré les dispositifs de sécurité qui avaient été mis en place », explique la formation nordiste.
Au menu demain:
Une étape menant les coureurs de Valenciennes à Dunkerque et qui, sur le papier, ne fait pas trembler les grimpeurs : peu de relief, un tracé roulant, idéalement taillé pour les sprinteurs. Mais attention, l’ingrédient principal de ce lundi s’annonce invisible… et redouté : le vent. Exposé sur la quasi-totalité du final jusqu’à Dunkerque, le peloton pourrait se déchirer au moindre coup de bordure. Les directeurs sportifs sont prévenus, les oreillettes vont chauffer. Si Éole décide de se calmer, les sprinteurs auront alors une belle carte à jouer sur la ligne.
