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Quatre jours après une entrée en lice manquée contre l’Italie, les Red Flames n’ont plus le choix : seule une performance d’exception pourrait les maintenir dans cet Euro 2025. Mais le calendrier leur impose une adversaire redoutable : l’Espagne, championne du monde en titre et équipe impressionnante tant par son intensité que sa maîtrise collective. Face aux Portugaises, les Ibériques ont récemment signé un écrasant 5-0, rappelant à toute l’Europe leur statut. La Belgique, elle aussi, est en position de vulnérabilité maximale.

Le contexte n’aide pas non plus : l’Espagne peut valider sa qualification en quarts, tandis que les Flames doivent impérativement prendre des points sous peine d’élimination. Et même en cas de match nul, leur sort dépendra du résultat entre l’Italie et le Portugal. Pourtant, le groupe belge ne veut pas s’avouer vaincu avant le coup d’envoi.

Tactique serrée

Si l’écart entre les deux équipes semble net sur le papier, la Belgique a déjà montré qu’elle pouvait bousculer la hiérarchie. En février à Valence, Les Flames avaientt mené 0-2 avant de s’incliner dans les dernières secondes. C’est la preuve qu’un scénario favorable n’est pas inenvisageable. Pour le rééditer, les Belges doivent miser sur une organisation tactique rigoureuse : un bloc compact, des transitions rapides et la maîtrise des phases arrêtées, domaine où leur supériorité physique pourrait faire la différence.

Le défi est donc immense. L’Espagne reste sur deux victoires contre la Belgique en 2025, dont un sévère 1-5 à Louvain. Mais les Red Flames veulent croire à un dénouement différent. Et nous aussi. Le groupe est au complet, avec quelques ajustements attendus dans l’entrejeu. La lucidité de Missipo et l’impact physique de De Caigny pourraient s’avérer précieux. À 18h, à Sion, c’est bien plus qu’un match qui se joue : une chance de poursuivre l’aventure.

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Football

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