Après près de douze mois de football ininterrompu — oui, douze — joueurs, entraîneurs et supporters rêvent de repos. Mais avant cela, un dernier choc au sommet les attend. Dans la chaleur étouffante du New Jersey, ce match mettra non seulement du prestige en jeu, mais aussi une place dans l’histoire du football mondial.
Une saison sans bouton pause
La saison 2024–2025 a semblé interminable. Et à juste titre : Chelsea a lancé sa préparation dès le 25 juillet de l’an dernier avec un match amical face à Wrexham. Depuis, les Blues ont enchaîné les compétitions : une campagne en Conference League, un calendrier national chargé et maintenant cette finale mondiale.

Le PSG non plus n’a pas été épargné. Champion de France, il a dû composer avec un parcours bien plus ardu : confrontations avec le Bayern Munich, l’Inter Miami et le Real Madrid. Sous la houlette de Luis Enrique, les Parisiens ont dû batailler jusqu’à la dernière minute pour sortir de la phase de groupes de Ligue des champions.
64 et 65 matchs : une saison à couper le souffle
Les chiffres donnent le tournis : Chelsea joue aujourd’hui son 64e match officiel de la saison, tandis que le PSG en est à 65. Et pourtant, la nouvelle saison débutera déjà le 17 août. Des joueurs comme Enzo Fernández et Ousmane Dembélén’ont presque pas eu le temps de souffler. Fernández a même avoué s’être senti étourdi lors de la demi-finale, jouée sous une chaleur de 34 °C.
« Jouer dans de telles conditions est très éprouvant. Cela ralentit le jeu et affecte la qualité du spectacle. On espère que les horaires seront revus à l’avenir », a-t-il déclaré.
Le Real Madrid en spectateur actif
Ironiquement, ce n’est ni Chelsea ni le PSG qui comptent le plus de matchs cette saison. C’est le Real Madrid qui détient ce triste record. Les Madrilènes ont débuté leur campagne le 14 août 2024 avec la Supercoupe d’Europe face à l’Atalanta et ont terminé en demi-finales de cette Coupe du Monde des clubs. Bilan : 68 matchs officiels.

Thibaut Courtois, l’un des visages emblématiques du club, a lancé un appel à la raison cette semaine depuis les États-Unis :
« Si nous voulons continuer à performer la saison prochaine, il faut du repos. Le calendrier est beaucoup trop dense. Cela doit changer, pour la santé des joueurs. »
Une finale sous haute tension
Retour au présent : Chelsea et le PSG se préparent pour le grand final dans une atmosphère suffocante. Au MetLife Stadium, où la température avoisinera les 30 °C, les deux équipes espèrent terminer en beauté.
Chelsea mise sur la fraîcheur et la profondeur de son effectif, qui l’a mené sans encombre face à Benfica, Palmeiras et Fluminense. Le PSG, de son côté, a dû faire preuve de caractère, de talent et d’endurance pour écarter des adversaires plus prestigieux.
Quel que soit le vainqueur ce soir — Les Parisiens ou les Blues —, le premier champion du monde des clubs quittera la pelouse épuisé mais fier.
Et espérons-le, avec une courte mais bien méritée pause estivale.