Le comité olympique et paralympique américain (USOPC) a discrètement inscrit dans sa « Athlete Safety Policy » une directive interdisant aux femmes transgenres de concourir dans les catégories féminines. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’exécutif ordre 14201, signé par Donald Trump en février 2025 et nommé « Keeping Men Out of Women’s Sports », avec prise d’effet prévue pour le 1er août 2025.
La décision met fin à l’approche personnalisée antérieure, fondée sur des critères scientifiques distincts selon les fédérations, pour instaurer une ligne dure calquée sur une directive fédérale. Si l’USOPC invoque le Ted Stevens Act de 1978 et sa responsabilité en tant qu’instance fédérale, les critiques dénoncent une démarche politique s’affranchissant du débat scientifique sur l’équité sportive.
Cette réforme fait écho aux mesures prises antérieurement : en février, la NCAA avait déjà exclu les femmes trans des compétitions universitaires féminines, suivant l’exécutif ordre 14201. Par ailleurs, l’Université de Pennsylvanie a annoncé début juillet qu’elle excluait désormais les sportives trans de ses équipes féminines, acceptant en contrepartie des subventions fédérales rétablies.
Conséquences concrètes : moins de 10 athlètes trans ont été affectées parmi les quelque 500 000 sportives et sportifs inscrit·e·s auprès de la NCAA, mais l’impact symbolique est colossal – visa refusés, pression politique, futures réformes de lois étatiques ou décision de la Cour Suprême attendue entre fin 2025 et 2026 sur des interdictions similaires.
Le débat oppose désormais deux visions :
- Favoriser l’équité biologique et la sécurité dans le sport féminin.
- Combattre des inclusions stigmatisantes et des décisions jugées arbitraires, sans fondement scientifique.
Votre avis ? Cette nouvelle réglementation marque-t-elle une victoire pour le sport féminin ou un recul inacceptable pour l’inclusion ?
