Depuis quelques années, la Saudi Pro League bouleverse le marché des transferts et aspire à devenir un acteur majeur du football mondial. En 2023, ses clubs ont dépensé près de 1 milliard €, propulsant des stars telles que Cristiano Ronaldo, Neymar et Karim Benzema en Arabie saoudite.
Mais la révolution ne s’arrête pas là. En juillet 2025, la ligue a franchi une nouvelle étape en levant la limite de joueurs étrangers : désormais, dix pros non-saoudiens peuvent être recrutés, contre huit auparavant. Ce changement ouvre la voie à une vague de recrutements massifs en provenance d’Europe, déstabilisant les clubs du Vieux Continent. Cette stratégie répond à une logique claire : attirer des talents confirmés et des moins connus à fort potentiel, tout en garantissant des retours sur investissement.
Déjà, la ligue cible de grandes figures comme Bruno Fernandes, pressenti pour un salaire annuel de £65 millions, avec une offre totale autour de £100 millions pour Manchester United. En parallèle, les salaires colossaux continuent de faire la une : Ronaldo serait l’athlète le mieux rémunéré au monde, avec environ 220 M$ par an.
Cette politique s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030, le plan de diversification économique du royaume, et s’accompagne d’importantes critiques de sportswashing. Toutefois, face à cette montée en puissance, certaines figures européennes comme Leroy Sané préfèrent rester en Europe malgré des offres alléchantes.
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