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Transféré à la RAAL par l’intermédiaire de Nicolás Frutos, Marcos Peano s’épanouit en Belgique. Après une saison pleine, où il s’est révélé en Challenger Pro League, le gardien argentin a disputé son premier match au sein de l’élite.

© Tomas Sisk / Photo News

S’il n’a pu empêcher le revers des siens face au Standard de Liège (0-2), ses interventions ont néanmoins maintenu les Loups dans le coup. « C’était une rencontre intense, qui s’est jouée sur des détails », rembobine-t-il. « Même si nous n’avons pas été bons durant les vingt premières minutes, nous avons ensuite livré un vrai match de D1. »

Titulaire dans les cages louviéroises depuis son arrivée l’été dernier, le portier de 26 ans sait qu’il sera plus souvent mis à contribution en Jupiler Pro League, entre les perches d’une formation qui joue le maintien. « En effet, l’équipe aura plus besoin de moi cette année. J’ai eu de bonnes sensations contre le Standard. Je sais que j’ai le niveau. Je sens que je suis prêt. »

En début de mercato, des écuries européennes (notamment en Italie) ont marqué leur intérêt pour l’Argentin. Malgré le chant des sirènes, celui qui est surnommé « El Gato » (ndlr : « Le Chat » en français) ne se dit pas encore prêt à décoller.

La tête à La Louvière

« Pour moi, passer de l’Argentine à l’Europe est déjà un grand saut », sourit l’intéressé. « Je me sens bien à La Louvière, encore mieux depuis que je maîtrise le français. Je suis concentré sur la RAAL. Je veux vivre cette saison en première division. »

Lors de son intronisation chez les Verts, Peano avait directement surpris par son style atypique, ses sorties peu communes et sa vivacité sur la ligne. Au fil des rencontres, il a gagné la confiance du staff et du public. À l’époque, Frutos était parvenu à le convaincre de quitter Instituto ACC et la chaude ambiance des stades argentins pour rallier la Belgique.

Il aurait pu signer à Anderlecht

« La Jupiler Pro League est un championnat qui offre une belle visibilité », poursuit-il. « Déjà quand j’étais petit, je rêvais de jouer dans une compétition européenne. Quand je suis arrivé à la RAAL, même si le club évoluait seulement en deuxième division, la structure et l’encadrement étaient déjà dignes de la D1. Aujourd’hui, nous sommes… vraiment un club de l’élite, à tous les niveaux. »

Pour l’anecdote, Marcos Peano aurait pu arriver bien plus tôt dans notre Plat Pays. « À l’âge de 18 ans, j’avais réalisé un test à Anderlecht. Ça n’a pas été plus loin », raconte-t-il. « Je connaissais déjà Nico Frutos, qui avait été coach de mon club », termine le natif de Freyre.

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Football

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