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La rumeur circulait depuis quelques semaines et elle est désormais actée : Remco Evenepoel ne portera plus les couleurs de la Soudal-Quick Step en 2026. Le double champion olympique quitte la structure belge après sept saisons riches de 66 victoires, dont une Vuelta, plusieurs titres mondiaux et plusieurs étapes sur les trois grands tours. Un palmarès d’exception forgé sous les ordres de Patrick Lefevere, puis de Jürgen Foré, mais qui semblait avoir atteint un palier ces derniers temps.

Ce départ, anticipé à un an de la fin de contrat, symbolise plus qu’un changement de maillot. Pour Evenepoel, c’est l’ouverture d’un nouveau cycle avec une ambition redéfinie : franchir un nouveau cap, notamment dans la haute montagne, un terrain où le Brabançon possède encore une solide marge de progression. A priori, Evenepoel s’engage pour plusieurs saisons avec Red Bull-BORA-hansgrohe. Ce qui se comprend, car on connaît les ambitions de la formation allemande en pleine restructuration.

Recréer l’écosystème Evenepoel

Rarement un transfert cycliste aura été aussi méticuleusement organisé. Et de manière aussi collective. Car Evenepoel n’a pas souhaité plonger dans l’inconnu : il sera suivi par plusieurs membres de son entourage professionnel. Ainsi, son fidèle lieutenant sur les grands cols, Mattia Cattaneo, signe également pour trois ans tout comme Klaas Lodewyck, directeur sportif de confiance, qui l’accompagnera pour orchestrer les choix tactiques. Enfin, son soigneur attitré, David Geeroms et Dario Kloeck, mécanicien et cousin du coureur, rejoindront aussi la nouvelle structure.

© Jan De Meuleneir/Photo News

Ce transfert est complété par l’arrivée récente de Sven Vanthourenhout, ancien sélectionneur belge devenu directeur sportif de l’équipe allemande. Si son recrutement n’est pas formellement lié à celui d’Evenepoel, leur collaboration passée constitue certainement un atout d’intégration supplémentaire.

Quelle cohabitation avec Lipowitz et Roglič ?

Malgré cet encadrement rassurant, Evenepoel n’arrive toutefois pas en terrain conquis. Car il va devoir partager le leadership avec Florian Lipowitz, troisième du dernier Tour de France et, potentiellement, avec Primož Roglič, le vétéran slovène aux quatre Vuelta. Ce dernier pourrait d’ailleurs jouer un rôle de mentor dans la gestion des grands tours, un terrain encore compliqué pour le jeune Belge. À voir dès 2026 comment ce changement de braquet profitera au champion belge.

Catégories :
Cyclisme

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