Exilée de son stade historique, l’Union Saint-Gilloise déboursera un montant conséquent pour louer le Lotto Park cette saison.
La montée en puissance de l’Union Saint‑Gilloise s’accompagne d’un coup de projecteur… médiatique ET financier. Pour ses rencontres européennes, le club bruxellois a dû poser ses valises à Lotto Park — l’antre d’Anderlecht — contre une somme quasi record. Retour sur ce choix crucial et ses implications.
Un changement « à contre-courant »
Le Stade Joseph Marien est emblématique pour Union, mais reste un frein aux exigences de l’UEFA : capacité limitée, normes de sécurité restrictives, contraintes architecturales en zone classée… Autant de handicaps pour accueillir l’Europe à Bruxelles. Dès la saison précédente et jusqu’en 2025, le club a dû se tourner vers Anderlecht, Louvain ou même le Roi Baudouin comme exil temporaire.
Prix du déplacement : une augmentation notable
Selon des sources proches du dossier, l’Union versait entre 125 000 € et 150 000 € par saison pour utiliser le Lotto Park… un tarif désormais en hausse, bien que le montant exact reste confidentiel. À comparer à un budget salarial de 7,32 millions € pour la saison 2025‑2026, cela représente une dépense lourde, mais nécessaire pour rester champion et jouer la Ligue des Champions.
Quelle stratégie derrière cette dépense ?
L’Union a fait ce choix stratégique pour trois raisons majeures :
- Répondre aux normes UEFA : capacité et sécurité sont des critères incontournables.
- Maintenir un haut niveau sportif : éviter les déplacements éloignés préserve énergie et motivation.
- Préserver l’afflux de spectateurs bruxellois : moins de perturbations pour les fans, logique dans une saison cruciale.
Vers un nouveau stade à Forest ?
En parallèle, le club avance son projet de nouvelle enceinte à Forest, sur le site du Bempt. Budget estimé : 60 à 80 millions €, pour un stade moderne de 15 000 à 20 000 places, certifié UEFA et écoresponsable. Union a déjà proposé environ 3,5 millions € pour l’acquisition du terrain.
Le passage au Lotto Park, bien qu’onéreux, permet donc d’asseoir sa présence européenne tout en préparant un retour durable au cœur de Forest.
Enjeux financiers et symboliques
Ce prêt de terrain reste un investissement lourd. Mais Union mise gros sur son image européenne : attirer nouveaux sponsors, renforcer sa marque, et fidéliser un public historique. Il s’agit d’un coup d’accélérateur vers une stabilité à long terme, malgré les coûts immédiats élevés.
Pensez-vous que céder au coût de location de Lotto Park est un sacrifice temporaire pour un avenir meilleur à Forest, ou un fardeau trop lourd ? Dites‑le en commentaire !
