Le Liégeois marque son premier succès dans un tableau final de Grand Chelem, une étape majeure dans sa fulgurante montée.
Raphaël Collignon, 23 ans, s’est révélé au grand public ce lundi à l’US Open en enregistrant sa toute première victoire dans un tableau final de Grand Chelem. Cette belle prestation place le Liégeois sous les projecteurs : solide, déterminé et prometteur.
Une entrée sérieuse dans l’élite
Opposé au Colombien Daniel Elahi Galán (ATP 131), Collignon (ATP 107) a parfaitement maîtrisé son match. Il l’a emporté en trois manches identiques, 6‑4, 6‑4, 6‑4, après 2h19 de jeu. Un score net qui illustre sa régularité et son nervosité bien maîtrisée sous pression.
Il s’agit de sa première victoire en Grand Chelem, après une expérience au premier tour à Wimbledon plus tôt cette année. Sur le court n°15 de Flushing Meadows, le Liégeois a brillé par sa constance, ses enchaînements de service et son calme dans les moments chauds du match.
Un joueur qui grandit match après match
Sa progression en 2025 est remarquable : avec plusieurs titres sur le circuit Challenger — notamment à Pau et Monza — Collignon a intégré pour la première fois le top 100 mondial. Cette montée en puissance se traduit aussi par un premier succès sur le circuit ATP face à Fabio Fognini.
Steve Darcis, son entraîneur, met en lumière cette courbe ascendante : « Raphaël a une grande marge de progression et il commence à en prendre conscience. Notre objectif est de le rendre plus agressif », confie-t-il en soulignant son énergie et son engagement.
Une qualification porteuse d’ambitions
Collignon sera opposé en 2e tour au 12e mondial, Casper Ruud, ou à Sebastian Ofner (ATP 140). Pour le joueur belge, c’est davantage une occasion d’expérience que de pression : « J’aimerais jouer contre Ruud… ce sera du bonus et une belle expérience », a-t-il déclaré avec pragmatisme.
Cette victoire signe également un « carton plein belge » : Zizou Bergs a lui aussi gagné son match, et Élise Mertens a franchi le premier tour du tableau féminin. Une belle dynamique nationale à savourer.
De la persévérance payante
Les débuts en Grand Chelem ne sont pas simples : la pression, l’attente, et le format long sont autant d’obstacles. Collignon, en maîtrisant l’un de ses meilleurs matchs dans ces conditions, signe une étape symbolique de son ascension.
Mené par une structure belge proactive, il incarne une nouvelle génération qui prend le relais des Goffin et autre Sandgren. Recrue régulière en Coupe Davis, solide en Challenger et désormais performant en Grand Chelem, il est le symbole d’un avenir prometteur.
Collignon va-t-il poursuivre sa série jusqu’au top 50 ou plus ? Quel avenir lui prédisez-vous ? Partagez votre avis en commentaire !