Cela signifie que la formation arnhemienne peut immédiatement reprendre sa place dans le football professionnel. Le tribunal a estimé que la KNVB avait pris sa décision de retrait dans la précipitation, sans la rigueur nécessaire pour une mesure aussi lourde de conséquences – ce qui n’est pas acceptable lorsqu’il s’agit de l’avenir d’un club professionnel.
Décision jugée incorrecte
Selon le jugement, il n’était donc pas correct d’exclure Vitesse de cette manière. La décision suspend ainsi la révocation initiale de la licence par la Commission des licences et la Commission d’appel de la KNVB.
Le président Michel Schaay, représentant les actionnaires de référence, a accueilli la nouvelle avec soulagement : « Ce verdict nous donne de l’air et de la perspective. » Il a ajouté que la cour avait reconnu la gravité de la situation et que la direction poursuivrait ses efforts pour une solution constructive, en dialogue étroit avec la fédération néerlandaise.
Retour en D2… mais à quel prix ?
Ce jugement signifie que Vitesse peut de nouveau jouer en Keuken Kampioen Divisie, en attendant la décision finale dans la procédure au fond.
Mais la tâche s’annonce immense. Le club a déjà payé cher le retrait précédent : plusieurs joueurs sont partis librement, la structure interne a été en partie démantelée et les concurrents ont pris de l’avance en championnat.
Vitesse fait donc face à une reconstruction difficile, avec comme défi urgent de rebâtir ses fondations et de retrouver rapidement un niveau compétitif.
