Le circuit mythique de Monza a une nouvelle fois été le théâtre de l’une de ces démonstrations que Max Verstappen affectionne tant. Au terme d’un Grand Prix d’Italie parfaitement maîtrisé, le pilote Red Bull a décroché la 66e victoire de sa carrière et seulement… la troisième de la saison depuis la mi-mai. Cela dit, la performance est solide et elle lui permet de briser la dynamique imposée par McLaren, écurie invaincue depuis cinq courses.
Malgré un départ agité – où Verstappen coupe brièvement la chicane et oblige Lando Norris à mordre le gazon –, le quadruple champion du monde s’est plié à l’instruction de son équipe en rendant la position au Britannique. Mais dès le quatrième tour, le Néerlandais reprenait les rênes de la course par un dépassement net, amorçant ensuite une échappée en solitaire.
McLaren piégée
Derrière Verstappen, les McLaren de Norris et Piastri ont tenté une stratégie décalée en repoussant leur arrêt pour chausser les pneus tendres en fin de course. Celle de Piastri s’est déroulée sans encombre, mais de Norris a complètement loupé son stop, car il a été immobilisé 5,9 secondes à cause d’un écrou récalcitrant. Et ça a tout changé : l’écurie britannique a demandé à l’Australien, leader au championnat, de laisser passer son coéquipier.
Mais ce réajustement n’a pas suffi à inquiéter Verstappen dont le rythme était nettement supérieur. En alignant les meilleurs tours, le pilote Red Bull a rapidement étouffé les espoirs de remontée de ses poursuivants.
Leclerc impuissant, Hamilton offentif
Vainqueur l’an dernier, Charles Leclerc (Ferrari) a dû se contenter de la quatrième place devancé par des McLaren intouchables. George Russell (Mercedes) a suivi en cinquième position tandis que Lewis Hamilton (parti pénalisé après la course de Zandvoort) a très bien travaillé pour terminer sixième.
On notera par ailleurs la très belle performance d’Isack Hadjar, 10e, qui sauve un point précieux après être parti des stands. Alonso a abandonné tout comme Hülkenberg (sur problème mécanique). Le Grand Prix de Monza a tenu toutes ses promesses et a chamboulé une fois de plus la dynamique. Prochain rendez-vous : Bakou, le 21 septembre pour le 17e Grand Prix de la saison.
