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Un arrêt aux stands raté pour Lando Norris a bouleversé le scénario du Grand Prix d’Italie et poussé McLaren à donner des consignes qui ont immédiatement suscité le débat.

Un arrêt lent, une décision rapide

Norris, en pleine lutte pour le championnat, a perdu de précieuses secondes lors d’un changement de pneus laborieux. Oscar Piastri en a profité pour passer devant, mais quelques tours plus tard, McLaren a tranché : via la radio, l’Australien s’est vu demander de rendre sa position à son coéquipier. Une instruction qui a divisé fans et observateurs.

© Federico Manoni/Photo News

Piastri proteste, puis obéit

Sur la radio, Piastri a brièvement exprimé son mécontentement, laissant entendre qu’il n’était pas convaincu du bien-fondé de cette décision. Mais il a finalement cédé et restitué sa place. Après la course, il a expliqué qu’il y avait de “bonnes raisons” derrière cet ordre et qu’il ne regrettait pas son choix.

Norris justifie l’ordre

Norris, bénéficiaire de la manœuvre, a ensuite défendu la décision. Pour lui, la logique était claire et la solution “la plus juste dans les circonstances”. Une justification concise, mais qui n’a pas empêché la controverse.

© Sergio Bisi/Photo News

Verstappen s’en mêle

Max Verstappen, vainqueur du Grand Prix, n’a pas résisté à la tentation d’ajouter son grain de sel. En entendant l’échange radio, il a lâché avec ironie : « Haha ! Juste parce qu’ils ont eu un arrêt lent ? » Une remarque piquante qui a immédiatement alimenté la tempête médiatique.

Un précédent délicat

Plusieurs voix critiques estiment que McLaren a ouvert la porte à un précédent difficile à gérer. Toto Wolff, patron de Mercedes, a souligné que ce type de décision peut influencer durablement la dynamique interne d’un team et la perception d’équité dans la discipline.

Impact sur la lutte au titre

Sportivement, la manœuvre a permis à Norris de limiter les dégâts et de marquer de précieux points. Mais stratégiquement, elle met en lumière un nouvel élément dans la rivalité avec Piastri : au-delà de la piste, ce sont désormais les “papaya-rules” de McLaren qui pourraient peser dans la course au championnat.

Catégories :
Formule 1

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