Ce 12 septembre, la 14ᵉ édition du Grand Prix cycliste de Québec s’annonce déjà comme un rendez-vous incontournable du calendrier mondial. Organisée au cœur du Vieux-Québec, cette épreuve UCI WorldTour propose un nouveau parcours parcouru à 18 reprises, totalisant 216 kilomètres pour 2 610 mètres de dénivelé. Le tracé retravaillé, moins exigeant en dénivelé par tour (145 mètres contre 186 précédemment), conserve deux ascensions décisives dans le dernier quart : la côte de la Montagne — maintenant rallongée à 600 m à 9 % — et la montée finale jugée sur l’ultime montée du Fort/Côte Saint-Louis (1 km à 3 %).
Deux jours plus tard, place au Grand Prix cycliste de Montréal, autre joyau du WorldTour sur le sol américain. Le parcours, inchangé cette année, propose 17 boucles de 12,3 km autour du Mont-Royal, pour un total de 209,1 kilomètres et 4 573 mètres de dénivelé. Les coureurs s’affronteront sur un circuit urbain exigeant, alternant montées sélectives (Camillien-Houde, côte de Polytechnique, et Pagnuelo) et finales stratégiques sur un faux-plat montant, avec le public invité à vibrer dans les zones fans et sprint.
Un plateau 5 étoiles : qui pour succéder aux étoiles ?
Les deux courses réuniront un impressionnant plateau UCI WorldTour, avec 18 équipes WorldTeams, 4 ProTeams ainsi que la sélection canadienne. Voici les favoris à surveiller de près :
- Tadej Pogačar (UAE Team Emirates), double vainqueur du Grand Prix de Montréal, quadruple champion du Tour de France et champion du monde, reste l’homme à battre.
- Florian Lipowitz, 3ᵉ du Tour de France 2025, un jeune talent en pleine ascension.
- Wout van Aert, Simon Yates, Tim Wellens et Jonas Abrahamsen : tous vainqueurs d’étapes sur le Tour de France 2025, capables d’animer la course par leur punch et leur expérience.
- Michael Matthews, tenant du titre à Québec, aura à cœur de défendre ses chances sur un circuit revisité.
- Michael Woods, champion du Canada 2024, disputera sa dernière course sur son sol natal avant sa retraite – un élément à forte charge émotionnelle.
- Oscar Onley (4ᵉ du Tour de France), Tobias Johannessen (6ᵉ du Tour), ainsi que Biniam Girmay (vainqueur de trois étapes et du maillot vert en 2024) ajoutent de la densité au plateau.
- Arnaud De Lie, récent vainqueur de la Classique Bretagne, fait également partie des outsiders à ne pas négliger.
- À cela s’ajoutent des coureurs comme Quinn Simmons, Dorian Godon, Pello Bilbao, Lenny Martinez, Matej Mohorič, Paul Lapeira ou Warren Barguil, autant de profils menaçants, surtout à Québec.
Enjeux et atmosphère signent un automne passionnant
À moins d’un mois des Championnats du monde au Rwanda et un avant les Championnats du monde sur route 2026 à Montréal, ces Grands Prix prennent des airs de répétition grandeur nature, autant pour l’organisation que pour les coureurs en quête de repères sur ces circuits exigeants. Les parcours proposent une véritable mise à l’épreuve sportive et urbaine, conjuguant stratégie, puissance et spectacle populaire. Les 12 et 14 septembre, Québec et Montréal écriront une nouvelle page du cyclisme mondial sur le continent américain.
