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Le champion du monde sera au départ de la Nürburgring Langstrecken-Serie, où il prendra place dans une Porsche Cayman GT4 CS. Son objectif n’est pas tant de gagner que de réussir : Verstappen veut décrocher la fameuse licence Anécessaire pour rouler sur la Nordschleife.

De “Franz Hermann” à Max Verstappen

La rumeur circulait depuis un moment, mais c’est désormais officiel : Verstappen veut élargir son horizon vers les courses GT3. Détail surprenant : il y a quelques mois, il était déjà apparu incognito sous le pseudonyme “Franz Hermann”. À cette occasion, il avait testé une Ferrari 296 GT3 et signé un temps officieux record. Ce week-end confirme donc que le projet est bel et bien sérieux.

© Luciano Maria Bisi/Photo News

Le parcours vers le précieux sésame

Même un triple champion du monde n’obtient aucun traitement de faveur : Verstappen doit suivre la même procédure que n’importe quel autre pilote. Vendredi, il devra suivre un cours théorique et participer à une séance d’essais pratiques. Samedi, il devra ensuite boucler au minimum 14 tours sans erreur avec deux voitures différentes. Ce n’est qu’alors qu’il recevra le précieux “Nordschleife-permit”, la clé qui ouvre la porte à des classiques de l’endurance comme les 24 Heures du Nürburgring.

Pas seulement la F1 : Max rêve d’endurance

Selon les médias allemands, l’aventure ne s’arrêtera pas là. Verstappen devrait reprendre le volant plus tard ce mois-ci, cette fois au volant d’une Ferrari 296 GT3 de l’équipe Emil Frey Racing. Le conseiller sportif de Red Bull, Helmut Marko, aurait donné son feu vert à l’opération, histoire de maintenir leur star motivée et rassasiée.

Verstappen et le simracing : l’entraînement parfait

Si Verstappen passe si facilement de la F1 à l’endurance, ce n’est pas un hasard. Le Néerlandais est un simracer acharnéet membre de Team Redline, l’une des meilleures équipes eSports au monde. Il roule presque quotidiennement en ligne – souvent jusque tard dans la nuit.

© Photo News

Quelques faits marquants :

  • Verstappen a remporté plusieurs grands événements iRacing, souvent face à des simracers professionnels qui ne roulent que virtuellement.
  • Adolescent, il utilisait déjà le simracing pour apprendre des circuits qu’il ne connaissait pas encore en vrai.
  • Dans des interviews, il a avoué que le stress et la concentration d’un départ de simrace de haut niveau sont presque identiques à ceux d’un Grand Prix réel.
  • Pendant le confinement en 2020, privé de F1 pendant plusieurs mois, il est resté compétitif grâce à son simulateur.

Cette expérience explique pourquoi Verstappen est immédiatement performant dans de nouveaux environnements : passer d’une Porsche GT4 à une Ferrari GT3 ressemble pour lui plus à un jeu qu’à un saut dans l’inconnu.

Max Verstappen n’a clairement pas fini de se lancer des défis. Alors qu’il domine la Formule 1, il part à la conquête de la Nordschleife pour ajouter de nouvelles cordes à son arc. Pour les fans, c’est du bonus : Verstappen en F1… et peut-être bientôt aux 24 Heures du Nürburgring.

Catégories :
Formule 1

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