Max Verstappen a parfaitement négocié la rencontre azerbaïdjanaise. Auteur d’un véritable Grand Chelem – pole position, victoire, meilleur tour en course et domination de bout en bout – le Néerlandais s’est offert une 67e victoire en carrière et la quatrième de la saison. Vainqueur à Imola, il renoue avec une dynamique qu’il n’avait plus connue depuis l’été 2024, enchaînant pour la première fois deux succès consécutifs depuis plus d’un an.
Parti en pole devant des adversaires théoriquement moins menaçants, Carlos Sainz et Liam Lawson, le quadruple champion du monde a opté pour une stratégie en pneus durs et qui a payé puisqu’il a pu boucler 40 tours. Lors de son unique arrêt, il conservait ainsi 12 secondes d’avance. Verstappen a ensuite accentué sa domination, signant un chrono record dans l’avant-dernier tour (1’43’’388) comme pour mieux sceller sa performance.
L’abandon prématuré d’Oscar Piastri, leader du championnat, a aussi bouleversé la hiérarchie. Mal parti depuis la neuvième place, le pilote McLaren a totalement manqué ce rendez-vous puisqu’il a quitté la piste au cinquième virage déjà. Une erreur qui permet à Verstappen de reprendre 25 points et de revenir à 69 points au classement général.
McLaren cale
Face à la déconvenue de Piastri, Lando Norris n’a pas su capitaliser non plus. Le Britannique était parti septième et il a terminé à la même position après avoir perdu deux places face à Isack Hadjar et Charles Leclerc en début de course. Ce résultat frustrant laisse McLaren dans le doute, malgré un écart encore gérable entre Norris et son coéquipier : 25 points, soit l’équivalent d’une victoire.
George Russell (Mercedes) et Carlos Sainz (Williams) complètent le podium. Ce dernier signe ainsi le premier top 3 pour Williams depuis 2021. Derrière, Lawson (5e) et Tsunoda (6e) enregistrent leurs meilleurs résultats en carrière. Mercedes profite aussi de la contre-performance de Ferrari – Leclerc 9e, Sainz mis à part – pour passer devant au classement des constructeurs.
