Le rêve des Red Dragons au Mondial de volley s’est éteint ce mercredi 24 septembre. Opposés au champion du monde italien en quarts de finale, les Belges n’ont pas réussi à rééditer leur exploit de la phase de groupes et se sont inclinés logiquement 3-0 (25-13, 25-18, 25-18). Une défaite sans appel, mais qui n’efface en rien le parcours enthousiasmant des hommes de Emanuele Zanini.
Une entrée en matière brutale
Dès les premières minutes, l’Italie a imposé son autorité. Après une égalité à 4-4 ponctuée par un échange interminable, les Azzurri ont accéléré. Leur bloc, impressionnant de coordination, a neutralisé les attaques belges. Smashes contrés, balles récupérées en défense, services puissants : la muraille italienne a rapidement fait la différence. Les Dragons ont résisté tant bien que mal, mais la manche s’est envolée à toute vitesse pour finir sur un 25-13 cinglant.
Le sursaut de Deroo, vite étouffé
Dans le deuxième set, Sam Deroo a sonné la révolte. Par son expérience et sa vista, le capitaine belge a tenté de ramener ses coéquipiers dans le match, plaçant quelques frappes bien senties qui ont entretenu l’espoir. Mais en face, les Italiens n’ont jamais paniqué. Leur collectif huilé, porté par la régularité de Lavia et l’efficacité de Michieletto, a gardé la main. Chaque tentative de retour belge a été immédiatement sanctionnée, et la manche s’est à nouveau soldée par un 25-18 en faveur du champion du monde.
Une lueur dans la troisième manche
La dernière manche a offert un peu plus de suspense. La Belgique a tenu tête jusqu’à 10-10, retrouvant de l’énergie et de l’agressivité au filet. Mais la machine italienne a vite remis la main sur le jeu. Michieletto a pris ses responsabilités au service, infligeant une série qui a définitivement fait basculer la rencontre. Malgré l’orgueil des Dragons, le scénario était écrit : 25-18 et un billet pour les demi-finales en poche pour l’Italie.
Une élimination sans regret
Pour les Red Dragons, l’aventure s’arrête donc ici. Mais le bilan reste positif. Leur victoire historique contre l’Italie en phase de groupes, leur solidité contre la Finlande en huitièmes et leur qualification pour les quarts de finale constituent une performance rare dans l’histoire du volley belge.
« Nous avons tout donné, jamais baissé les bras », a résumé Sam Deroo après la rencontre. « Ce n’était pas suffisant pour battre l’Italie, mais nous avons montré que nous pouvions rivaliser avec les meilleures nations. Je crois que ce groupe a encore de belles pages à écrire. »
Les Red Dragons quittent donc le Mondial la tête haute. Leur parcours, ponctué d’émotions et d’exploits, restera comme une étape importante dans la construction d’une génération qui rêve d’inscrire durablement la Belgique dans le gotha mondial du volley.
