L’accident est survenu après une cinquantaine de kilomètres de course, alors que le peloton roulait à vive allure. Van Wilder, pris malgré lui dans une chute collective, n’a pu éviter le choc. Le verdict est sans appel : fracture du poignet, et abandon immédiat. Pour lui, la course s’est arrêtée là, avec le cœur et les jambes encore vaillants. Son aide, précieuse, a-t-elle été l’élément manquant dans la lutte pour le titre de Remco Evenepoel, son coéquipier de toujours, face au diable slovène Pogacar, victorieux final?
Sur Instagram, il a fait part de sa tristesse : « Ce n’était pas la manière dont je voulais conclure mes championnats du monde », a-t-il écrit. « Je me suis fracturé le poignet après 50 kilomètres dans une chute que je ne pouvais pas éviter. Je suis très déçu d’avoir immédiatement dû terminer ma course et ma saison alors que j’avais de très bonnes jambes. Je suis toutefois satisfait de ma saison et fier de ce que j’ai accompli. J’ai besoin d’un peu de temps pour me reposer et récupérer, mais je suis super motivé pour la suite. »
Pas de Championnats d’Europe
Ce message traduit bien le mélange d’amertume et de fierté qui accompagne cette fin de saison forcée. Le coureur doit donc renoncer au championnat d’Europe en France ainsi qu’au Tour de Lombardie. Deux compétitions où le coéquipier de Remco aurait pu jouer sa carte. Sa forme en fin de saison était bien visible, et les attentes pour le reste de la saison se faisaient de plus en plus ambitieuses.
Hélas, la blessure met un frein brutal à ses projets. Immobilisé, en convalescence, il sera contraint de renoncer aux courses restant au calendrier. Le coureur belge devra désormais prendre le temps de guérir, de reprendre force et confiance. Sa motivation reste intacte : 2026 devra être le chapitre du retour dans une équipe Soudal Quick Step désormais sans Remco Evenepoel qui s’en va pour la Red-Bull Bora. Est-ce que Van Wilder jouera désormais le rôle de numéro 1 dans l’équipe ? Réponse la saison prochaine.
