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Ce n’est pas encore Halloween. Pourtant, à Charleroi, le deuxième club professionnel de la ville fait peur. Bon dernier de l’antichambre, l’Olympic vit un véritable cauchemar : huit matchs disputés, sept défaites concédées, 21 buts encaissés et à peine deux roses plantées (dont une sur penalty).

Revenus d’entre les morts au printemps dernier après seize ans de purgatoire dans le méandre des divisions inférieures, les Olympiens n’ont depuis plus jamais souri.

Un long chemin de croix

De la reprise des entraînements à aujourd’hui, le parcours du matricule 246 s’apparente à un long chemin de croix. Entre le licenciement du coach Abder Ramdane à la veille du premier entraînement, un mercato estival douteux, l’interminable rénovation de la Neuville ou encore le rachat du club par un intriguant groupe roumain, l’Olympic se traîne comme une âme errante.

Abder Ramdane a été licencié juste avant la reprise. © Jan De Meuleneir / Photonews

Sur le terrain, les scores fleuves ont été symptomatiques du début de saison. Pour rappel : 1-4 contre Jong Gent, 3-0 à Lommel, 0-3 face à Courtrai, 3-1 à Seraing ou encore 0-5 contre Beveren. À Charleroi, c’est la Bérézina.

Départs et licenciements

Sur le petit banc, après moins de dix journées de championnat, trois entraîneurs se sont déjà relayés. Le premier, Darko Janackovic, a été licencié après trois matchs. Le second, Nadjib Abdelli, a simplement assuré l’intérim… le temps que Carlos Sanchez Aguiar prenne le contrôle de l’équipe, avant de démissionner moins d’un mois après son arrivée.

Du rêve… au cauchemar pour les supporters olympiens. © Jan De Meuleneir / Photonews

La malédiction ne s’arrête pas là. Stanko Paunic, le directeur sportif intronisé cet été, qui affirmait que les Dogues seraient de sérieux candidats au Top 6 de Challenger Pro League, a plié bagage. Dans la foulée, il a été remplacé par Manu Ferrera, lui-même remercié du RAEC Mons quelques jours auparavant.

Un stade en chantier

Les rires maléfiques résonnent aussi en tribune. Le chantier de rénovation du stade de la Neuville, dont les travaux devaient s’achever à la mi-juin (!), n’est toujours pas finalisé. Autre anecdote savoureuse : le fils du président roumain, indéboulonnable mais douteux titulaire, qui, à 23 ans, a déjà été transféré… vingt fois.

À ce rythme-là, si rien ne change, l’Olympic de Charleroi risque bien de replonger dans le trou duquel il a mis des années à sortir (mort-)vivant.

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Football

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