41
Views

Sébastien Pocognoli, à peine 38 ans et seulement une saison à la tête de l’équipe, quitte le champion de Belgique pour une aventure sur la Côte d’Azur, à l’AS Monaco, un club à la riche histoire et aux ambitions toujours élevées.

Le transfert a fait l’effet d’une bombe. Pocognoli, qui a offert à l’Union son premier titre depuis 1935, a été aperçu à Monaco ces derniers jours. Après un rapide entretien avec la direction du club, tout s’est accéléré : selon plusieurs sources, le club monégasque aurait versé environ 1 million d’euros pour racheter son contrat.

De Bruxelles à la Côte d’Azur

Pour Pocognoli, c’est une belle ascension sur l’échelle européenne. L’AS Monaco, qui a vu passer des légendes comme Thierry Henry, George Weah, Radamel Falcao ou Kylian Mbappé, reste l’un des clubs les plus prestigieux de France. Avec huit titres nationaux et deux finales européennes perdues (en 1992 et 2004), le club incarne toujours un mélange unique de tradition, de glamour et d’ambition sportive.

Que Monaco fasse appel à Pocognoli malgré une récente défaite 4-1 face au Club Bruges en Ligue des champions est surprenant — mais cela en dit long sur sa réputation. En une seule saison à la tête de l’Union, il a remporté le championnat et la Supercoupe, tout en révélant de nombreux jeunes talents.

© Tomas Sisk/Photo News

En plein milieu de la saison

Le départ de Pocognoli intervient en plein milieu de la saison, alors que l’Union figure à nouveau parmi les leaders de la Jupiler Pro League et poursuit son aventure en Ligue des champions. De quoi faire hausser quelques sourcils, mais l’analyste Peter Vandenbempt comprend ce choix :

“Monaco offre une plus grande visibilité, un meilleur salaire et un défi de taille. Pocognoli est ambitieux et n’hésite jamais à prendre des décisions rapides.”

Un coup dur — surtout à cause de Mirallas

L’Union ne semble toutefois pas paniquer. Le club a déjà dû composer avec le départ de plusieurs entraîneurs à succès après un an à peine. Après Felice MazzuKarel Geraerts et Alexander BlessinPocognoli devient le quatrième coach en quatre ans à faire ses valises.

Mais le coup est rude pour les Bruxellois. Kevin Mirallas, entraîneur des attaquants, part lui aussi pour Monaco — et cela pourrait être une perte encore plus grande. Sous sa houlette, des joueurs comme Ivanovic, Promise David et Kevin Rodríguez ont littéralement explosé.

© Vincent Kalut/Photo News

L’Union tourne la page

Lors du match amical disputé vendredi à Zaventem, c’est Bart Meert, l’adjoint de Pocognoli, qui assurait l’intérim. Le club a déjà entamé sa recherche d’un successeur, et selon certaines rumeurs, Rik De Mil, actuellement entraîneur de Charleroi, figurerait parmi les candidats potentiels.

Une nouvelle ère s’ouvre donc à Saint-Gilles — sans Pocognoli, mais avec la même ambition. Et, soyons honnêtes, s’il y a bien un club capable de rebondir après chaque départ, c’est bien l’Union Saint-Gilloise.

Catégories :
Football

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *