La rencontre entre le Standard de Liège et l’Antwerp, comptant pour la 11e journée de Jupiler Pro League, a été interrompue à la 87e minute après un nouvel incident impliquant un supporter. Un gobelet lancé depuis les tribunes a touché un arbitre assistant, provoquant l’arrêt définitif du match alors que le Standard menait au score. Ce geste isolé est survenu peu après une première interruption pour des faits similaires.
Le club liégeois a réagi rapidement par communiqué officiel. Il a annoncé que les dernières minutes de la rencontre seraient rejouées à huis clos, conformément au règlement fédéral. Le Standard a par ailleurs confirmé l’identification du spectateur responsable du jet de projectile. À son encontre, une procédure d’interdiction civile de stade sera engagée, accompagnée d’une action en dédommagement. Ces mesures s’inscrivent dans la volonté affichée du club de sanctionner fermement tout comportement nuisible à son image et à celle du championnat belge.
Examen du dossier Wilmots
Mais au-delà de cet incident, il pourrait également y avoir des conséquences suite aux déclarations de Marc Wilmots après l’arrêt du match. Le directeur sportif du Standard s’est montré particulièrement critique envers l’arbitrage et sa sortie a attiré l’attention du parquet de l’Union belge. Ce dernier étudie la possibilité d’ouvrir une procédure disciplinaire. En cas de sanction, celle-ci pourrait prendre la forme d’une amende assortie d’un rappel à l’ordre. Et la sanction pourrait être d’autant plus dure qu’il y a déjà eu plusieurs précédents impliquant d’autres dirigeants de clubs de Pro League. Elle fera office d’exemple.
Le Standard est déjà sous surveillance pour des débordements passés et il n’est pas non plus à l’abri de sanctions collectives. Selon plusieurs observateurs, une amende de 50.000 euros pourrait être infligée et combinée à d’autres mesures plus lourdes, comme la fermeture partielle d’une tribune ou l’interdiction de déplacement de supporters. Le parquet dispose jusqu’à la fin de la semaine pour décider de la suite à donner à ce dossier qui s’ajoute à un historique disciplinaire déjà chargé pour le club liégeois.
