Avec à peine trois points, obtenus à la faveur de trois partages, Dender est bon dernier de Jupiler Pro League. Promu l’an dernier, le club flandrien avait réalisé une belle saison, évitant les Relegation Play-Offs. Mais cette année, rien ne va plus. Dender est à la peine sur tous ses matchs et les points pris relèvent parfois du petit miracle. Car après onze journées de Jupiler Pro League, l’équipe n’a inscrit que 4 buts, pour 18 encaissés.
Comment expliquer cette première partie de saison catastrophique ? Vincent Euvrard a quitté le club pour rejoindre le Standard, et Aurélien Scheidler est allé alimenter le marquoir à Charleroi. Cela ne fait pas tout, mais cela explique déjà beaucoup de choses. Pour autant, Dender a encore une petite chance de se maintenir. Le passage à 18 clubs l’an prochain offre à la lanterne rouge un barrage contre une équipe de Challenger Pro League. Dender pourrait donc jouer sa survie sur deux matchs, seulement.

L’Olympic loin du niveau
Un étage plus bas, l’Olympic Charleroi vit un calvaire encore pire. Après neuf matchs, les Carolos n’ont pris qu’un point (miraculeux), n’ont inscrit que 2 buts et en ont encaissé 22. Le premier non-relégable est à 5 points devant, et on voit mal comment les Dogues pourront refaire un tel retard.
Le noyau n’a clairement pas le niveau après un mercato chaotique qui a plus pris des airs de cadeaux à des agents que de politique sportive bien établie. La présence du fils du président dans le onze, imposé par ce dernier, révèle le degré d’amateurisme profond qui anime le club en ce moment.
L’Olympic a déjà changé deux fois de coachs, Arnauld Mercier remplaçant Carlos Sánchez Aguiar qui avait lui-même suppléé Darko Janackovic. Une instabilité qui n’aide pas. L’arrivée de Manu Ferrera comme directeur sportif, début octobre, permettra peut-être de ramener un peu de sérieux dans un club qui n’en a pas affiché beaucoup depuis le début de saison. Mais n’est-ce pas trop tard ? Le mal semble tellement profond que le retard comptable risque de s’aggraver d’ici janvier et un mercato qui devra tenter de sauver ce qui peut l’être.



