Avec sept victoires lors des quinze premières courses, Oscar Piastri semblait inarrêtable chez McLaren. Mais depuis son crash à Bakou, la dynamique s’est brisée. Deux abandons, quatre Grands Prix sans podium et un pilote visiblement en perte de repères : tout a basculé, et son coéquipier Lando Norris l’a dépassé au classement.
Selon l’analyste Martin Brundle, Piastri a depuis « brouillé son esprit ». Jacques Villeneuve partage cet avis : « On dirait qu’il a perdu cette confiance instinctive – et à ce niveau, c’est ce qui fait toute la différence. »
Plus qu’un problème technique
Piastri a récemment admis qu’il « devait piloter d’une manière qui ne lui vient pas naturellement ». Pour Andrea Stella, le patron de McLaren, le problème n’est pas fondamental, mais plutôt une question de style : « Lando garde la voiture vive, presque dansante, alors qu’Oscar a besoin d’un avant stable. Quand cet équilibre disparaît, il perd confiance. »
En clair : le talent et la vitesse sont toujours là, mais c’est le mental – autrefois son plus grand atout – qui vacille. Et dans un championnat où tout se joue sur les détails, cela suffit à inverser la tendance.
Relance au Brésil
Interlagos, où l’on roule ce week-end, récompense la précision plus que l’improvisation. Exactement ce qu’il faut à Piastri pour se relancer. Ensuite viendront Las Vegas et Abou Dhabi, deux circuits aux caractéristiques prévisibles où il pourra retrouver son ancien rythme.
Avec seulement un point de retard sur Lando Norris, un bon résultat pourrait suffire à rallumer la flamme chez l’Australien.
Trois week-ends décisifs
Piastri a la vitesse, McLaren a la voiture – mais c’est désormais au pilote de remettre son esprit dans le bon sens. Les trois prochains week-ends seront déterminants pour savoir s’il peut à nouveau viser le sommet.
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