La Belgique a un pied et huit orteils à la prochaine Coupe du monde. Pour valider leur billet pour les États-Unis, le Canada et le Mexique, les Diables Rouges n’ont besoin que de trois points (pour ne pas dépendre des autres résultats du groupe). Un total à récolter sur deux matchs et face au Kazakhstan et au Liechtenstein. Sans faire injure à ces deux nations, tout autre bilan qu’un six sur six serait vu comme un ratage.
Le synthétique du Kazakhstan
Ce vendredi, la Belgique débutera sa tournée de novembre par un déplacement au Kazakhstan. Au match aller, à Anderlecht, les hommes de Rudi Garcia s’étaient facilement imposés 6-0. Pourront-ils refaire la même chose à Astana ?
Les conditions ne seront pas vraiment les mêmes qu’en septembre. Pas besoin de parler de météo, car l’Astana Arena possède un toit rétractable qui devrait être fermé. C’est plutôt la pelouse, synthétique, qui pourrait influencer le jeu. En conférence de presse, Rudi Garcia a botté en touche, expliquant qu’il donnerait son avis sur cette surface « après la victoire ».
Reste qu’avec les joueurs dont dispose la Belgique, l’avantage pourrait être marquant. Un joueur comme Jérémy Doku, avec sa technique, aura une surface plus propice à ses actions. Et vu sa forme en club…
Apothéose contre le Liechtenstein
Si par malheur les Diables ne repartaient pas avec les trois points, la dernière rencontre contre le Liechtenstein devrait être une formalité. Victorieuse 0-6 à Vaduz en septembre, la Belgique ne devrait pas rencontrer de difficultés majeures. À Liège, tout est réuni pour que ce dernier match de qualification soit un spectacle pour les spectateurs. Ceux-ci attendront des buts pour terminer en beauté et faire la fête comme il se doit.
La Belgique compte 14 points après 6 journées et est en tête du groupe J. La Macédoine du Nord est deuxième avec 13 points et un match de plus. Le Pays de Galles suit avec 10 points en 6 matchs, puis le Kazakhstan (7 journées, 7 points) et enfin le Liechtenstein (6 journées, 0 point).
