En six finales de championnat disputées au cours des dix dernières années, le Rugby Club de Soignies s’est incliné à… six reprises. Malgré cette étiquette de finalistes malheureux, les Béliers en sont convaincus : un jour ou l’autre, ils ramèneront le titre à Soignies.
La Coupe d’Europe à Soignies
En attendant de décrocher ce trophée sur le terrain, les Verts continuent de tirer le rugby belge vers le haut. Ainsi, en plus de voir plusieurs de ses joueurs intégrer la sélection des Diables Noirs, Soignies a aussi l’occasion d’accueillir des rencontres de Coupe d’Europe via les Brussels Devils.
Comme l’année dernière, cette équipe de franchise, composée des meilleurs joueurs de première division belge, se mesurera à des cadors européens dans les infrastructures sonégiennes du Tour Lette.
Cela n’a rien d’anodin. L’hiver passé, le RCS a modernisé ses installations. Éclairage, terrains, vestiaires : pour les joueuses, joueurs et le staff, les conditions sont excellentes. Seul problème ? L’absence de véritables gradins. « Il nous manque des tribunes, c’est la dernière case à cocher », a confié Danny Roosens, président du Rugby Club Soignies, auprès d’Antenne Centre Télévision.
Dépôt de permis en début d’année
À ce propos, l’homme fort des Verts précise : « Notre volonté est de créer le temple du rugby belge. Nous aimerions déposer les permis de construire en ce début d’année 2026. »
S’il venait à se concrétiser, le Tour Lette atteindrait une capacité de 4.000 places. Cette jauge, imposée par Rugby Europe, permettrait d’accueillir des rencontres internationales. Soignies et le Hainaut pourraient ainsi devenir la place forte des équipes nationales belges masculines, féminines et jeunes. L’infrastructure répondrait également aux normes du Rugby Sevens.
Le rêve absolu ? Accueillir une Coupe du Monde de la balle ovale. Mais avant d’y être, le chemin s’annonce encore bien long.
