Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a violemment réagi ce week-end après que Gianpiero Lambiase et Helmut Marko ont suggéré que Kimi Antonelli aurait volontairement laissé passer Lando Norris. Une accusation que l’Autrichien a très mal prise.
L’étincelle qui a mis le feu aux poudres
Norris semblait se diriger vers une cinquième place après une stratégie ratée chez McLaren, jusqu’à ce qu’Antonelli parte large dans l’avant-dernier tour, offrant gratuitement la quatrième position au Britannique. Chez Red Bull, les doigts se sont immédiatement pointés : selon Lambiase, Antonelli aurait laissé passer Norris « de manière inexplicable ». Marko est allé encore plus loin en affirmant que le jeune pilote Mercedes avait déjà été trop “généreux” avec les McLaren plus tôt dans la course.
Mais Wolff n’a pas tardé à balayer ces insinuations — avec des mots particulièrement tranchants.

« À quel point peut-on être sans cerveau ? »
Lors de son passage devant les médias, Wolff a eu du mal à contenir sa frustration.
« À quel point peut-on être sans cerveau pour dire une chose pareille ? » a-t-il lancé à Marko.
« La course m’avait déjà irrité à cause de nos erreurs, mais ça ? C’est n’importe quoi. »
Le patron de Mercedes a confirmé avoir parlé à Lambiase, expliquant que son éclat à la radio venait surtout de la pression liée à la lutte pour le titre. « Il pensait qu’ils perdaient le championnat à ce moment-là. Il était émotif — je peux le comprendre. Mais ce que Marko raconte est totalement infondé. »
Les comptes avant Abu Dhabi
L’erreur d’Antonelli rend la finale encore plus explosive. Norris possède désormais les meilleures chances, tandis que Verstappen ne peut être champion que si le Britannique manque le podium. Piastri reste mathématiquement dans la course et pourrait jouer les arbitres.
Malgré la position perdue, Mercedes possède toujours 33 points d’avance sur Red Bull au classement des constructeurs. « Pourquoi manipulerions-nous le championnat pilotes ? » demande Wolff. « Il faut vraiment se faire examiner si l’on croit ça. C’est voir des fantômes. »
« Lambiase et moi, c’est réglé »
Wolff insiste : l’incident d’Antonelli n’était rien d’autre qu’une erreur. « Il a perdu un peu d’adhérence dans le virage précédent, il est entré dans le suivant avec trop peu de vitesse, et ce genre de chose peut arriver. Pas de complot, juste une faute humaine. »
Selon lui, tout est désormais clarifié avec Lambiase. « Il m’a dit qu’il n’avait pas vu toute la situation. Excuses acceptées. »

Abu Dhabi promet un final enflammé
À une course de la fin, avec trois prétendants séparés par presque rien, la Formule 1 s’apprête à vivre une finale d’une intensité rare. La tension monte dans le paddock, les équipes sont sur le fil, et les accusations fusent déjà de tous côtés.
Mais dimanche, sous les projecteurs de Yas Marina, ce seront Norris, Verstappen et Piastri qui trancheront. Plus de rumeurs, plus de paroles. Juste de la vitesse pure.



