Englué dans le fond du classement de Challenger Pro League depuis le début de saison, l’Olympic remontait peu à peu la pente. Sur les huit derniers matchs, les Dogues avaient d’ailleurs grappillé huit points. Le week-end dernier, ils signaient même une jolie victoire à Genk B (3-4).
Entraîneur limogé
Une embellie notamment insufflée par le nouvel entraîneur, Arnauld Mercier. Seulement, moins de deux mois après sa nomination, le mentor français des Carolos a été licencié. Selon ses dires, il a appris la nouvelle via le communiqué du club, paru sur les réseaux sociaux.
« Malgré d’excellents résultats sportifs sous sa direction, les deux parties ont estimé qu’il était préférable de se séparer pour permettre au club de poursuivre le développement de son projet dans la cohérence », a communiqué le ROCC. « Je n’ai reçu aucun avis du club annonçant la fin de notre collaboration », réfute l’entraîneur.
Directeur sportif viré
Dans la foulée, le directeur sportif Manu Ferrera a lui aussi été démis de ses fonctions. « Ça me touche, parce qu’avec Arnauld Mercier et Frédéric Renotte, le préparateur physique, on avait insufflé une nouvelle dynamique. On avançait bien. Les adversaires ne rigolaient plus avant de nous affronter, alors qu’ils se frottaient les mains auparavant », a témoigné Ferrera dans les colonnes de Sudinfo.
Après Abder Ramdane à l’aube de la reprise, Darko Janackovic en début de championnat et maintenant Arnauld Mercier, les Olympiens vont connaître leur quatrième entraîneur lors d’une saison loin d’être terminée.
Choix sportifs imposés
Comment l’Olympic en est-il arrivé là ? Selon des sources concordantes, l’actuelle direction roumaine des Dogues imposerait des choix sportifs controversés. À l’image des titularisations excessives d’un joueur roumain, fils du principal décideur.
La presse carolorégienne rapporte également la potentielle arrivée d’un actionnaire irakien. Jusque-là, rien d’anormal. Sauf que l’investisseur en question a 30 ans… et est aussi footballeur à l’Olympic.
« À nos yeux, Arnauld Mercier a traité le cas du jeune Roumain avec équité. Lorsqu’il méritait d’être sur le terrain, il l’était. Quand son niveau baissait, il était remplacé. Quant à cet investisseur potentiel, il est loin d’avoir les qualités pour la D1B », écrit La Nouvelle Gazette.
Dans ces conditions, la lutte pour le maintien s’annonce plus que difficile.
