L’annonce du départ de David Verwilghen, de La Louvière vers Anderlecht, a fait grand bruit. La nouvelle a surpris, encore plus à quelques jours du coup d’envoi du mercato hivernal.
Initialement, il était convenu que le directeur sportif des Louviérois rejoigne la Capitale en février, après avoir bouclé la campagne des transferts dans la Cité des Loups. Seulement, la fuite de l’information dans la presse a rebattu les cartes. Si bien que le futur ex-Loup devrait rejoindre le Parc Astrid avant l’échéance initiale.
Une période de transition
À l’Easi Arena, ce départ est pris avec philosophie. Toni Turi, CEO de la RAAL, se veut rassurant, affirmant qu’il n’y a pas lieu de céder à la panique. Il confirme que David Verwilghen assurera une période de transition, sans pour autant être au cœur des décisions.
Selon le directeur sportif en partance, la gestion du mercato hivernal sera garantie par Nicolas Frutos et Toni Turi. « Dans cette période de transition, je discute avec Nico pour qu’il reprenne la partie foot du process et avec Toni concernant la partie négociations… même s’ils ont déjà beaucoup de travail tous les deux dans leur poste respectif », a d’ailleurs précisé Verwilghen dans les colonnes de Sudinfo.
Recrutement ou réorganisation
Avec ce départ inopiné en coulisses, qui s’additionne au transfert sportif de Lucas Bretelle vers Le Mans, qui pourrait succéder à David Verwilghen dans les rangs louviérois ? Pour l’heure, aucun nom n’a filtré.
Toni Turi reste pragmatique. « On mise plutôt sur une volonté de revoir l’organisation, de saisir l’opportunité de remettre tout à plat que de vite se mettre à la recherche d’un profil pour le remplacer », a-t-il répondu à La DH. Cela étant, le directeur général des Verts n’exclut pas un engagement à terme : « Peut-être que la conclusion de cette analyse sera de trouver une personne, au lieu de revoir la structure du département. »
En l’état, seul le départ de David Verwilghen est acté. Ce qui signifie que le département scouting qu’il chapeautait reste en place. Ce qui signifie, concrètement, que les méthodes de recrutement spécialement conçues pour La Louvière ne prendront pas la route d’Anderlecht.
À La Louvière, l’heure n’est donc pas à la rupture, mais à l’ajustement. Le chapitre Verwilghen se referme, sans que le livre du recrutement vert et blanc ne change de ligne directrice.
