L’annonce a provoqué la surprise jusque dans les tribunes : Marouane Fellaini intègre pour un temps limité le staff technique du Sporting Charleroi. Le communiqué du club évoque une mission de consultance centrée sur l’accompagnement du groupe professionnel. L’ancien international belge doit principalement transmettre son approche du haut niveau, axée sur la rigueur, l’intensité et la précision tactique, en particulier auprès des milieux de terrain.
Présent au Mambourg lors du match contre l’Union Saint-Gilloise, il a débuté son implication dès le lendemain à Marcinelle sans interférer avec les décisions sportives du staff en place. Sa présence vise uniquement à enrichir l’environnement de travail et non à peser sur les choix alignés. Voilà pour les déclarations.
Une démarche personnelle
Cette collaboration ne s’inscrit pas dans un parcours menant à un diplôme d’entraîneur, bien que cette option reste ouverte pour l’avenir. Fellaini a récemment lancé une société active dans la consultance sportive dans la continuité de ses missions déjà menées aux Émirats arabes unis et en Chine.
Contrairement aux suppositions liant son arrivée à une proximité entre son agent et la famille Bayat, son engagement résulte surtout d’un lien amical entretenu avec Mehdi Bayat depuis la Coupe du monde 2018 et son passage à la tête de l’Union belge. Le club hennuyer a sollicité l’ancien milieu qui a simplement accepté en raison de cette relation privilégiée et de son envie de partager son expérience durant un séjour en Belgique.
Une contribution limitée dans le temps
La question de la rémunération a rapidement émergé, surtout dans un contexte où les finances carolos restent fragiles. Fellaini n’a pourtant exigé aucun salaire pour ces deux semaines de travail, contrairement à ses précédentes interventions à l’étranger. Après une carrière longue et lucrative, l’aspect financier ne constitue sans doute une motivation essentielle.
La mission s’achèvera à l’issue de cette période définie à l’avance, sans prolongation, du moins pour l’heure. L’ancien Diable rouge souhaite conserver sa liberté après deux décennies passées entre l’Europe et l’Asie et il privilégie désormais des engagements ponctuels. Charleroi profite ainsi d’un court apport, mais de haut niveau. Espérons qu’il puisse en faire bon usage.
