Que les choses soient claires : l’Excelsior n’existe plus à Mouscron, pas plus que l’Excel. En revanche, en 2022, une nouvelle entité sportive est apparue dans le paysage footballistique local. Né de l’alliance entre le centre de formation du Futurosport et la Squadra Mouscron, le Stade Mouscronnois marche sur les cendres de son illustre prédécesseur.
La particularité du projet ? Il s’articule sur trois axes, que sont le football masculin, le football féminin et le futsal. À la création du club, il y a trois ans, les Hurlus sont repartis des plus basses divisions provinciales. À l’issue de cette saison, les Rouge et Blanc savourent : ils ont décroché le sacre en P1. Leur troisième titre en… autant d’exercices.
« Il n’y aura pas de troisième faillite »
Neuf ans après la disparition de l’Excel, Mouscron retrouve enfin un club au niveau national. À l’aube d’une nouvelle saison, les Hennuyers s’apprêtent donc à découvrir la D3 ACFF, la cinquième division belge.
Si les Hurlus ont nourrit de grandes ambitions par le passé, ils se montrent aujourd’hui plus mesurés, conscients de leur potentiel, mais aussi de leurs limites. « Beaucoup de joueurs sont venus frapper à notre porte mais nous n’avons pas pu compter sur eux car leurs exigences ne rencontraient pas nos moyens », a expliqué le président Quentin Walcarius à la DH. « Aujourd’hui, je suis heureux d’être resté cohérent. Je peux vous assurer qu’il n’y aura pas de troisième faillite à Mouscron ! »
Des milliers de spectateurs, même en provinciale
Avec des objectifs réalistes, le Stade Mouscronnois progresse à son propre rythme. En Wallonie picarde, tout un territoire se remet à vibrer aux exploits de son club. La preuve : même dans les séries provinciales, le stade du Canonnier a parfois attiré plusieurs milliers de spectateurs.
L’âme de l’Excelsior vit encore au travers de ses supporters.
