Du 4 au 6 juillet, la F1 fait escale à Silverstone pour la 76e édition du Grand Prix de Grande-Bretagne. Ce tracé de 5,891 km aux 18 virages légendaires reste l’un des plus exigeants du calendrier. Les enchaînements rapides de Maggots, Becketts et Chapel mettent à rude épreuve les appuis aérodynamiques tandis que la météo britannique peut jouer les trouble-fête. N’oublions pas non plus que les 52 tours de course se gagneront autant dans les stands que sur la piste.
Car Silverstone valorise la régularité, la gestion des pneumatiques et l’efficacité aérodynamique. L’analyse des relais lors des essais libres s’avérera cruciale pour affiner les réglages, d’autant plus que les zones DRS y sont peu nombreuses.
McLaren à domicile, mais sous pression
Avec Oscar Piastri en tête du championnat (216 points) et Lando Norris en embuscade (201 pts), McLaren aborde ce Grand Prix avec l’avantage du momentum. Piastri impressionne par sa régularité et sa capacité à préserver ses pneus sur les longs relais, un atout décisif sur ce circuit très abrasif. Mais porté par sa victoire en Autriche et le plaisir de courir chez lui, Norris pourrait bien renverser la hiérarchie interne. La gestion stratégique entre les deux pilotes sera scrutée de près, tant les écarts sont serrés. Leur soif de victoire personnelle jouera aussi.
Derrière, Max Verstappen reste une menace permanente. Bien qu’en retrait cette saison, le triple champion du monde sait sublimer sa Red Bull dans les grands rendez-vous. George Russell tentera de capitaliser sur sa pôle de 2024 et la légère montée en puissance de Mercedes.
Outsiders en embuscade
Charles Leclerc et Lewis Hamilton gardent aussi une carte à jouer. Leclerc montre une belle forme sur les circuits rapides tandis qu’Hamilton, vainqueur ici l’an dernier, connaît chaque centimètre de Silverstone. Enfin, Alonso pourrait encore tirer profit des conditions imprévisibles. Si McLaren paraît favorite, mais à Silverstone, l’histoire l’a prouvé que le scénario final n’est jamais écrit à l’avance.
