Avec le départ du Tour de France 2025 fixé à Lille ce samedi, Tadej Pogacar se présente comme l’homme à battre. À 26 ans, le champion du monde et tenant du titre vise un quatrième maillot jaune, renforçant son statut après une saison déjà impressionnante—victoires au Critérium du Dauphiné (3 étapes, victoire finale) et aux classiques de printemps, dont Liège‑Bastogne‑Liège 🏆.
Lors de la conférence de presse du 3 juillet, le Slovène ne cache pas sa concentration et son calme olympien : « Être favori est un honneur, mais la première semaine est piégeuse : on peut perdre le Tour dès les dix premiers jours » . Il prévoit notamment un contre-la-montre très tôt (étape 5 à Caen) et une première arrivée en montagne à l’étape 10, deux moments clés pour instiller du changement au classement général .
Le parcours 2025, 100 % hexagonal, revient à ses racines avec une boucle nordiste et des étapes exigeantes dans les Pyrénées (étapes 12‑14), puis les Alpes, incluant le mythique Mont Ventoux et le sommet inédit du Col de la Loze. Sur ce tracé, les grimpeurs seront mis à l’épreuve, mais c’est Pogacar qui domine : il a écumé les Monuments 2025 (Dauphiné et classiques) et affiche une forme étincelante .
Rival direct, Jonas Vingegaard (vainqueur en 2022‑23) arrive revigoré après sa préparation post-chute au Dauphiné. Les deux cadors enchaînent cinq éditions où ils occupent systématiquement les deux premières places, créant une rivalité épique . Ce duel s’annonce central, tandis que Remco Evenepoel, vainqueur du classement blanc en 2024, espère jouer les trouble-fête pour le podium.
Pogacar, conscient que ses coéquipiers – Yates, Almeida, Sivakov – sont là pour le protéger en montagne, ne néglige aucun détail. On l’a vu plaisanter sur ses « glaces rechargeantes » juste avant le Grand Départ : le champion gère sa préparation mentale et physique avec soin
