Le 6 juin, le RWDM annonçait abandonner tout ce qui faisait son identité (nom, logo, matricule) pour (re)devenir le Daring Brussels. Nouveau nom, nouveau logo et nouveau matricule (le 2, désormais) pour emmener le club sur la scène de la mondialisation. Un changement profond qui avait été très mal perçu par les supporters et la commune de Molenbeek.
Un mois plus tard, face à l’énorme mobilisation des fans, le club fait marche arrière. « Après concertation, Eagle Football Group et la direction du club annoncent leur décision de maintenir le nom originel du Racing White Daring Molenbeek, de conserver l’acronyme RWDM (« les 4 lettres magiques ») et de l’assortir du nom Brussels, afin de servir les intérêts de notre club à l’international. Créé en 1973, le logo originel du club reste inchangé. Le nom Brussels lui sera simplement adjoint. Le Matricule 2 reste le matricule de notre club. »
Losada ou Touré ?
C’est assez rare, mais le RWDM Brussels a démarré sa préparation sans entraîneur et avec un staff technique réduit à sa plus simple expression. Depuis une semaine, Nicolas Baquet et Michaël Jonckheere donnent les entraînements au groupe de joueurs. C’est d’autant plus spécial, voire problématique, que la reprise du championnat est prévue dans un mois.
Pourtant, la direction molenbeekoise avait assuré vouloir trouver le successeur de Guéïda Fofana pour la mi-juin. Après un processus de recrutement de plusieurs semaines, un nom s’était dégagé, celui d’Hernan Losada. L’Argentin, sans club depuis la faillite de Deinze, cochait toutes les cases : il connait le championnat, parle plusieurs langues, se veut moderne dans son coaching, et est encore jeune. Un accord avait même été trouvé avec lui, dans l’attente d’une validation finale de John Textor.
Mais l’Américain a emprunté une autre voie menant à Yaya Touré. L’Ivoirien, légende de Manchester City, a semble-t-il convaincu le propriétaire du Daring qui a plutôt validé ce profil. Un choix risqué, Touré n’ayant encore jamais été l’entraîneur principal dans sa carrière de coach. Qu’importe. Un contrat a été proposé à l’ancien médian, quelques jours avant la reprise. Mais depuis, rien.
