Première recrue du mercato estival, Célestin De Schrevel est aussi un… ancien de la maison verte et blanche. Il y a quatre ans, tandis que la RAAL évoluait encore en quatrième division (D2 ACFF), le jeune gardien se liait à La Louvière.
De La Louvière à La Gantoise
« À l’époque, on m’évoquait déjà le chantier de finalisation du centre d’entraînement et la construction d’un nouveau stade », se rappelle-t-il. Pourtant, quelques jours après sa signature dans la Cité des Loups, le Bruxellois pliait bagage et rejoignait La Gantoise.
Le garçon de 23 ans revient sur ce drôle d’épisode. « Mon contrat à OHL venait de s’achever. J’étais dans une période de réflexion. C’est à ce moment-là je me suis engagé à La Louvière. Gand s’est seulement manifesté ensuite. J’ai hésité avant de rejoindre les Buffalos car ce n’est pas dans ma nature de revenir sur une décision. Seulement, lorsqu’un un club de première division montre de l’intérêt, le choix semble évident. Cela s’est fait dans le respect, sans coup-bas. »
« Ça aurait été une erreur »
Au moment de jeter un coup d’œil dans le rétro, le portier ne regrette rien. « Ça aurait été une erreur de ne pas aller à Gand. Sans ce transfert, je ne serais sans doute pas où j’en suis aujourd’hui. Durant ces quatre années, je me suis peaufiné. J’ai quitté le cocon, j’ai muri, je suis devenu un homme », explique-t-il. « Le joueur a changé, l’humain aussi. »
Champion avec Jong Gent en D1 VV, le natif d’Uccle est aussi devenu le gardien numéro deux des Gantois. « Le club a tout fait pour me conserver, dans le rôle qui était le mien, mais j’avais besoin d’autre chose, d’évoluer dans une équipe d’homme. »
En concurrence avec Marcos Peano
En concurrence avec Marcos Peano, Célestin De Schrevel est conscient qu’il a encore tout à prouver. « Je n’ai pas de nom, ni de statut pour revendiquer quoi que ce soit. Ce sont les prestations aux entraînements et lors des matchs qui feront la différence. »
Une chose est sûre, malgré plusieurs propositions, le Bruxellois est ravi d’avoir retrouvé les Loups : « C’est bien simple, je ne me voyais nulle part ailleurs qu’ici. »
