Ce dimanche a été glorieux pour le tennis belge. Elise Mertens et son associée, la Russe Veronika Kudermetova, a conquis le prestigieux titre du double dames à Wimbledon. Une performance pour la joueuse de 29 ans qui soulève son cinquième trophée en Grand Chelem et son deuxième sur l’herbe londonienne après celui de l’année 2021.
Face au tandem redoutable composé de Su-Wei Hsieh (39 ans) et Jelena Ostapenko (28 ans), têtes de série numéro 4, la Belge et sa partenaire ont dû puiser dans leurs réserves. Menées un set à rien (3-6), elles sont parvenues à renverser la vapeur en s’imposant 6-2, 6-4 dans les deux manches qui ont suivi au terme de deux heures et 23 minutes de combat.
Une revanche
Ce succès n’est pas seulement une prouesse sportive, il porte aussi en lui une belle dose de revanche. En 2021, Mertens avait remporté Wimbledon avec Su-Wei Hsieh… qu’elle affrontait cette fois-ci. Ironie du destin, elle avait alors battu Kudermetova en finale. Quatre ans plus tard, les rôles sont inversés et les alliances aussi, mais l’issue reste la même : Mertens s’accapare le trophée.

En 2025, la Belge et Kudermetova avaient déjà montré de belles choses malgré deux finales perdues sur terre battue à Madrid et Rome. Depuis 2021, leur complicité s’est manifestement consolidée au fil des tournois et elles comptent désormais quatre titres ensemble, dont celui-ci.
Mertens, une valeur sûre
Ce nouveau sacre confirme la régularité d’Elise Mertens au plus haut niveau en double. Depuis 2019, notre compatriote a brillé aux côtés de partenaires aussi variées qu’Aryna Sabalenka, Hsieh ou Kudermetova. Open d’Australie, US Open, Wimbledon : son palmarès ne cesse de s’étoffer.
À bientôt 30 ans, la Limbourgeoise est plus que jamais une figure incontournable du circuit. Et avec cette cinquième étoile en Grand Chelem, elle prouve qu’elle peut encore viser plus haut. C’est tout ce qu’on espère à l’heure où le tennis belge patine.