Las Vegas bruisse de tension en ce mois de juillet : le « main event » des championnats du monde de poker touche à son apogée et un nom bien connu y brille à nouveau. Kenny Hallaert, joueur belge chevronné, s’est hissé parmi les neuf finalistes de ce tournoi mythique. Pour la seconde fois de sa carrière, celui qui avait déjà marqué les esprits en 2016 parvient à franchir les huit jours de compétition acharnée, face à près de 10.000 participants.
Parti de 60.000 jetons comme tous les autres, Hallaert a su gérer la pression et les coups du sort pour amasser 80,5 millions de jetons, ce qui le place en quatrième position avant l’ultime affrontement. Cette performance lui garantit déjà un gain minimal d’un million de dollars avec la perspective d’en décrocher dix s’il triomphe.
Une table finale pleine de surprises
Parmi les autres survivants de cette édition 2025, le chipleader américain John Wasnock (108 millions de jetons) incarne l’outsider venu du rang des amateurs. Autre prétendant sérieux : Michael Mizrachi, vétéran du circuit, qui a opéré une remontée spectaculaire après avoir flirté avec l’élimination. Son palmarès – près de 20 millions de dollars gagnés en carrière – en fait un adversaire redouté.
Mais la surprise la plus marquante vient d’Espagne : pour la première fois dans l’histoire moderne des WSOP, une femme atteint la table finale. Léo Margets, habituée du circuit professionnel, entre dans la légende en brisant ce plafond de verre. Avec son calme et son expérience, elle ajoute à l’intensité d’une finale déjà historique.
Un Belge dans la cour des géants
Formé comme électricien, fan de foot et désormais directeur de tournois à Londres, Kenny Hallaert symbolise à lui seul la démocratisation du poker. Sa carrière en “live” avoisine les six millions de dollars, preuve d’une constance rare à ce niveau. Dans une discipline où amateurs et pros se croisent autour du tapis, il continue de démontrer que tout est possible — surtout à Las Vegas.
La finale, programmée sur deux nuits, promet des rebondissements jusqu’au dernier jeton. Le rêve continue pour Hallaert et pour tous ceux qu’il inspire.