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Au Hungaroring, le ciel chargé n’aura pas suffi à faire tomber la pluie, mais il aura malgré tout bien alourdi l’atmosphère. En ouverture, une surprise déjà : la pole position de Charles Leclerc, qui s’élançait devant les deux McLaren favorites, celles de Piastri et de Norris. Mais dès le départ, les cartes sont rebattues. Norris est piégé par son coéquipier et il subit les attaques d’Alonso et Russell. Résultat : il rétrograde en cinquième position. Leclerc conserve dans un premier temps le commandement, suivi de près par Piastri.

© MPS AGENCY/PsnewZ/Photo News

Mais rapidement, Norris entame sa remontée. Il dépasse Alonso dès le troisième tour, puis revient dans le sillage de Russell. Derrière, Verstappen tente lui aussi de remonter, mais reste bloqué en milieu de peloton. Ce dernier s’étire et la course s’installe dans un faux rythme, marqué par de faibles écarts, mais peu de dépassements effectifs.

Le choix qui change tout

Le véritable tournant intervient lors des arrêts. Tandis que Leclerc et Piastri optent pour deux passages aux stands, Norris étire son premier relais jusqu’au 31e tour et mise sur une stratégie à un seul arrêt. Ce pari audacieux lui permet de ressortir en position avantageuse face à ses rivaux.

Dans le même temps, Piastri tente un undercut agressif sur Leclerc et parvient à revenir rapidement dans sa zone DRS. Malheureusement, la Ferrari montre des signes de faiblesse et Leclerc perd progressivement du terrain. À la mi-course, McLaren prend totalement le contrôle du Grand Prix : Norris récupère la tête, Piastri dépasse Leclerc. Russel est en embuscade et il piège le Monégasque.

Un final tendu

Dans les dix derniers tours, les deux McLaren se retrouvent en tête. Piastri fond et réduit l’écart à moins d’une seconde. Mais malgré une tentative musclée au 69e tour, l’Australien ne parvient pas à déborder son coéquipier. Norris résiste jusqu’au bout et remporte sa neuvième victoire de sa carrière et la cinquième de la saison.

Avec ce doublé, McLaren signe son 200e succès en F1 et confirme son emprise sur la saison. Norris revient à neuf points de Piastri au championnat avant la trêve estivale. La deuxième partie de la saison risque donc de plus en plus de se résumer à une lutte interne chez McLaren.

Catégories :
Formule 1

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