Le Kairat Almaty du Kazakhstan et le Pafos FC de Chypre se sont qualifiés pour la phase de groupes pour la toute première fois. Deux équipes à la réputation limitée, mais à la combativité maximale.
Kairat surprend le Celtic après une séance de tirs au but haletante
Le Kairat, seulement 311e au classement UEFA, a réalisé un exploit monumental en éliminant le Celtic. Après deux matches sans but, la décision est tombée aux tirs au but. C’est le gardien Temirlan Anarbekov, 21 ans à peine et habituellement doublure, qui a endossé le rôle de héros en arrêtant trois penalties décisifs. Le stade d’Almaty a explosé de joie : pour la première fois de son histoire, le club kazakh pourra se mesurer à l’élite européenne.
Pour le Celtic, c’est une nouvelle désillusion. Le club qui dominait jadis le football européen a vu une équipe inconnue les faire tomber grâce à une organisation solide et une volonté de fer. Pour Kairat, c’est un véritable conte de fées : un David qui terrasse le Goliath de Glasgow avec un sang-froid de fer.
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Pafos écrit lui aussi son chapitre historique
Mais Kairat ne sera pas seul. Le Pafos FC, un club chypriote fondé il y a seulement onze ans, a lui aussi décroché son billet pour la phase de groupes en éliminant l’Étoile Rouge de Belgrade mardi soir. Une performance retentissante pour un si jeune projet.
L’effectif de Pafos compte quelques noms connus comme l’ancien international brésilien David Luiz ou l’ex-défenseur anderlechtois Derrick Luckassen. Mais sur le plan financier, la valeur de l’équipe reste modeste : environ 20,85 millions d’euros. Une somme modique comparée aux géants européens, mais suffisante pour bâtir un collectif ambitieux, mélange d’expérience et de joueurs avides de prouver leur valeur.
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Un nouveau visage pour la Ligue des Champions
Avec Kairat et Pafos, la Ligue des Champions prend un visage inédit. Le tournoi ne se limite plus aux mastodontes d’Angleterre, d’Espagne ou d’Allemagne, mais ouvre ses portes à des clubs venus de contrées inattendues. Pour les supporters, c’est la promesse de nouvelles histoires, de déplacements exotiques et de l’imprévisible charme des surprises.
Reste à voir si ces outsiders parviendront à bousculer les cadors en phase de groupes. La marche sera haute, mais leur simple présence suffit déjà à rafraîchir une compétition parfois trop prévisible. Pour Kairat et Pafos, l’essentiel est acquis : une place gravée à jamais dans les livres d’histoire du football européen.
