Un parcours solide en poules
La Belgique a entamé son tournoi par un succès maîtrisé contre l’Ukraine (3-0 : 25-16, 25-17, 25-22). Mais c’est surtout leur victoire contre l’Italie, championne du monde en titre, qui a marqué les esprits. Les Red Dragons ont créé la surprise en s’imposant en cinq sets (25-23, 25-20, 22-25, 21-25, 15-13), déjouant les pronostics et montrant une cohésion d’équipe impressionnante. Cette performance est d’autant plus remarquable que l’Italie est classée deuxième au classement FIVB, derrière la Pologne.
Enfin, la victoire 3-0 contre l’Algérie a assuré la première place du groupe.
« C’est incroyable, nous avons montré que nous pouvions rivaliser avec les meilleures équipes du monde », a commenté un Sam Deroo très ému après la performance contre les Italiens.
Des individualités en évidence
Au-delà des résultats, les Red Dragons brillent aussi dans les statistiques individuelles. Ferre Reggers termine la phase de poules meilleur marqueur avec 73 points, et deuxième meilleur attaquant avec 62 réussites à l’attaque. En défense, le jeune libéro de 19 ans, Gorik Lantsoght, s’illustre en étant le meilleur “digger” du tournoi avec 33 ballons sauvés. Des performances qui confirment la solidité et la polyvalence du groupe.
Une Finlande elle aussi en confiance
Leur prochain adversaire, la Finlande (18), a également marqué les esprits. Les Scandinaves ont créé la surprise en battant la France, championne olympique et numéro 6 mondial, ainsi que l’Arhentine (8) au terme de deux duels intenses conclus au tie-break (2-3). Individuellement, ils peuvent compter sur Petteri Tyynismaa, actuellement meilleur bloqueur du tournoi avec 12 blocs. Comme les Belges, ils arrivent donc lancés et portés par un exploit de prestige.
Belgique contre Finlande, deux équipes qui ont fait chuter les champions en titre de leur discipline respective : le rendez-vous de dimanche à Manille promet une confrontation intense et imprévisible.
La meilleure performance des Belges à ces Mondiaux de volley-ball, c’est une 8e place en 1970.
Et vous, voyez-vous les Red Dragons prolonger leur aventure mondiale en écartant les valeureux Finlandais ?