Le tracé des Mondiaux affichera un dénivelé total d’environ 5 500 mètres pour un total de 270Km— un seuil rarement atteint dans les championnats du monde. Les routes rwandaises alterneront côtes raides, portions pavées, circuits urbains avec des montées courtes mais marquées. Cela favorisera les coureurs grimpeurs ou ceux ayant une excellente capacité à enchaîner les ascensions rapides.
Le programme et les horaires
Date | Heure | Épreuve |
21 septembre | 10h00 | Contre-la-montre dames |
21 septembre | 13h45 | Contre-la-montre hommes |
22 septembre | 13h25 | Contre-la-montre U23 |
24 septembre | 12h20 | Contre-la-montre relais mixte |
26 septembre | 11h50 | Course en ligne U23 hommes |
27 septembre | 11h55 | Course en ligne dames |
28 septembre | 09h35 | Course en ligne hommes |
Les Belges à Kigali : ambitions et absences
La Belgique sera pleinement présente : la sélection envoyée à Kigali comprend 30 coureurs et coureuses dans les différentes catégories élites, U23 et Junior. Le leader incontesté sera Remco Evenepoel, double champion du monde du contre-la-montre, qui défend son titre. Il pourra compter sur des lieutenants de luxe : Cian Uijtdebroeks, Ilan Van Wilder, Florian Vermeersch, Quinten Hermans, Xandro Meurisse entre autres.
Cependant, des absences de poids sont à noter. Wout Van Aert, par exemple, ne participera pas à ces Mondiaux, ainsi que Lotte Kopecki

Quelles chances belges ?
Contre-la-montre élite hommes : Evenepoel partira favori, même si le parcours exigeant (avec côtes, altitude, etc.) pourrait compliquer la tâche des spécialistes purs du chrono. Son double titre le place dans la course pour un triplé, mais il devra gérer les efforts dans les montées et les transitions.
Course en ligne : Sur un parcours très vallonné, la course en ligne pourrait convenir davantage aux puncheurs/grimpeurs qu’aux sprinteurs. Les Belges comme Uijtdebroeks ou Van Wilder auront un rôle crucial : soit en soutien, soit en attaquant. Remco pourrait tenter sa chance, mais ce ne sera pas une victoire facile. Le tracé inspire respect : de nombreuses côtes, des portions pavées, une arrivée qui pourrait être difficile à maîtriser.
Épreuves jeunes et féminines : Moins médiatisées, elles offrent aussi des opportunités. La Belgique dispose de talents dans ces catégories, mais la concurrence internationale est forte — surtout sur des profils difficiles. La forme, la tactique, le soutien de l’équipe feront la différence.
Enjeux hors course
Au-delà du sport, ces Mondiaux revêtent une dimension symbolique forte : première organisation du genre en Afrique, défis sanitaires particuliers (vaccins, prévention, conditions climatiques) pour les délégations, et surveillance de près de la sécurité dans la région à cause du conflit à l’est de la RDC.
Les Mondiaux de cyclisme 2025 au Rwanda s’annoncent comme un défi monumental tant pour l’organisation que pour les coureurs. Pour la Belgique, les cartes sont entre bonnes mains : un leader de luxe, une sélection solide, mais des absences notables. Le chrono reste un domaine prioritaire pour Evenepoel, tandis que la course en ligne exigera une stratégie plus fine, adaptée à un trajet ardu. Quoi qu’il arrive, cette édition s’annonce passionnante — tant par son tracé que par ses enjeux sportifs et humains.